Archive | mars 2008

Nouveau site pour la centrale thermique de Safi

 

· Loin de la station balnéaire Souiria Laqdima

· Le projet réalisé dans le cadre d’un développement intégré

Un nouveau site a été, finalement, trouvé pour accueillir le projet de centrale thermique dans la région de Safi. Elle sera en fin de compte construite à Jorf Lihoudi, loin du site touristique de Souiria Laqdima. Le nouvel emplacement est situé à 2 km au sud de la ville de Safi et non loin des installations de l’OCP. Une trentaine de kilomètres le séparent de la station balnéaire.
Un bureau d’étude international entamera les premiers repérages géologiques et marins dès cette semaine. C’est du moins ce qu’a affirmé Amina Benkhadra, ministre de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement lors d’une rencontre avec les élus samedi dernier à Safi. Après la réunion qui s’est déroulée au siège de la Wilaya de Safi en fin de matinée, des visites ont été effectuées dans les environs du complexe OCP, à l’ancien site Bir Lhar et à Jorf Lihoudi. Ce dernier semble faire l’unanimité du moment où élus et département de tutelle ne voient plus aucun inconvénient à y construire la centrale objet de discorde.
La conformation géologique du site, suffisamment profonde aux abords de l’océan, a paru appropriée pour accueillir la centrale. A Jorf Lihoudi, l’impact visuel sera moindre pour les visiteurs, dit Mohammed Karim, président du Conseil de la région Doukkala-Abda. De plus, le projet sera réalisé en forme de package dans le cadre d’un plan de développement global intégré pour Safi et sa région.
En effet, le projet ne concerne pas uniquement la construction de la centrale. Benkhadra a assuré les élus de la volonté du gouvernement de donner satisfaction à toutes les parties concernées (députés, présidents de communes, représentants de la population et ONE). Pour ce faire, une commission interministérielle présidée par le Premier ministre se réunira dès aujourd’hui mardi pour examiner les moyens d’assurer le succès nécessaire au projet.
Les élus ont donc eu gain de cause dans le bras de fer qui les opposait aux départements concernés. En réussissant à déplacer le projet loin de la station balnéaire de Souiria Laqdima, ils ont démontré que parfois la perspicacité est payante. Pour rappel, de grands investisseurs nationaux et étrangers dans les secteurs du tourisme et de l’immobilier s’intéressent à Souiria Laqdima. A la clef, des milliers d’emplois. La centrale n’en offrira, quant à elle, que 150.
La mise en service de la centrale permettra de couvrir 27% des besoins du Maroc en électricité, avait affirmé Amina Benkhadra. Et d’après les études, réalisées auparavant à Bir Lhar, les travaux de construction de la centrale se poursuivront sur une période de 42 mois avec un coût global de 20 milliards de DH et une capacité de production de 1.320 MW.
La ministre avait aussi souligné que la construction de ce genre de centrale intervient dans un contexte international marqué par la montée en flèche des prix du pétrole et du gaz naturel. Ce qui impose un basculement vers la technologie du «charbon propre ».
En matière de protection de l’environnement, une enveloppe de 3,5 milliards DH est prévue pour limiter les effets négatifs de la centrale. Ce qui représente près de 18 % du montant global de ce projet. 

Package :

Un comité interministériel présidé par le Premier ministre et consacré à Safi se tiendra ce mardi. L’objectif est de finaliser les contours du plan général de développement pour la région. Les propositions pour la construction de la centrale thermique sont pour contribuer à la création d’un pôle industriel national complémentaire. Ce qui permettra à la province de se doter d’un nouveau port minier en dehors du périmètre urbain et de récupérer sa place en tant que site économique important à l’échelle nationale, a indiqué Benkhadra. Le plan comprendrait, entre autres, la construction d’une autoroute reliant El Jadida à Safi. Ainsi qu’une rocade pour contourner les installations chimiques de l’OCP.

Mohamed RAMDANI

Safi pleure son Fils Samy Al-Maghribi qui s’éteint à l’âge de 86 ans

 

  Le chanteur juif marocain Samy Al-Maghribi, de son vrai nom Salomon Amzellag, est décédé dimanche à Montréal à l’âge de 86 ans

Durant les soixante années de son parcours artistique, Samy Al Maghribi s’est distingué par une foisonnante production qui a enrichi le patrimoine de la musique traditionnelle marocaine, notamment andalouse et gharnatie. Né en 1922 à Safi, sa famille s’installe quatre ans plus tard à Rabat où, très tôt (7 ans), Samy Al-Maghribi intègre un groupe de musiciens dans le quartier juif de la ville. Il apprend ensuite à jouer du oud (luth), un instrument qu’il va perfectionner au Conservatoire de musique de Casablanca. A l’âge de 20 ans, il quitte le commerce pour se dédier entièrement au chant et à la musique, en interprétant particulièrement les qçaids (poèmes) de Sidi Qaddour Al Alami, de Benslimane et d’autres grands ténors du malhoun.
Parmi les chansons qui ont lui ont valu la célébrité, figurent "Bensoussan", poème écrit par Benyechou ainsi qu’ "al-Kawi" et "Mal hbibi malou ". Durant son parcours, Samy a contribué à la rénovation de la chanson marocaine, notamment aux côtés d’un autre chanteur juif marocain Salim Hlali, auteur de "Mahla Zine Ya laâmr".
Son répertoire très varié est composé de reprises de chansons traditionnelles, devenues très populaires, telles "Kaftanek mahloul ya lala" et de compositions d’un style plus personnalisé.
Samy Al Maghribi était par ailleurs connu par son patriotisme, formulé par "Alf hniya wa hniya" et "goulou ‘la Slama Sidna Mohammed Alkhamis Soltan al Maghrib", une chanson saluant le retour glorieux de SM Mohammed V de son exil en 1955, et en 1960 il a exprimé sa peine après le tremblement de terre d’Agadir avec une chanson dédiée à la ville éplorée. Samy Al-Maghribi était père d’un garçon et de cinq filles qui l’ont accompagné dans un certain nombre d’oeuvres musicales.

MAP

SAFI :Vers l’extension du centre d’hémodialyse

Prise en charge des malades insuffisants rénaux par l’ASMIR et ses partenaires
La capacité d’accueil du centre d’hémodialyse de l’hôpital Mohammed V de Safi n’est plus en mesure d’assurer la prise en charge de l’ensemble des malades insuffisants rénaux dont le nombre a atteint, au début de l’année en cours, 156 patients contre 115 en 2007.
 
Le nombre des malades portés sur la liste d’attente a aussi évolué sensiblement passant de 46 à 82 dont 30, qui sont dépourvus de moyens et de couverture sociale, sont déjà à un stade avancé de l’insuffisance rénale chronique. La stratégie devant être mise en place pour parer donc à cette situation et permettre à ces patients de conserver l’espoir de vivre est, selon le président de l’ASMIR, soit de projeter, dans le cadre d’un partenariat multisectoriel, l’extension du centre d’hémodialyse actuel ou encore de construire un centre annexe à l’hôpital Lalla Hasna à Youssoufia.

La réalisation d’un tel projet sera d’une grande importance dans la mesure où il aura à prendre en charge les malades atteints d’insuffisance rénale résidant dans les villes de Chémaia, Youssoufia et les localités avoisinantes. Cela aura aussi un effet de décongestionner le centre actuel de l’hôpital provincial qui, rappelle-t-on, est doté de 19 appareils de dialyse, de deux salles de traitement d’eau, d’une salle de repos, de deux bureaux pour médecin et major, etc.

Au cours d’une conférence de presse organisée mercredi 27 février dans l’un des grands hôtels de la place, le président de l’Association de soutien des malades insuffisants rénaux (ASMIR), le Dr. Abdelaziz Mahfoud, s’est longuement félicité de l’effort déployé par l’association qui, grâce, à l’aide et au soutien du secteur de la santé, de la wilaya, des conseils élus et de plusieurs autres partenaires, est parvenue, non seulement, à prôner la gratuité des soins prodigués aux 72 malades régulièrement dialysés, mais aussi à apurer l’ensemble des dettes contractées au terme de l’année 2007 dont la gestion s’est soldée, a-t-il précisé, par un excédent budgétaire net de 1.070.000 dirhams.

Cependant, pour permettre l’accès aux soins à davantage de patients et pouvoir améliorer la qualité des services et prestations, l’association se déclare, par le biais de son président, disposée à fournir au centre 3 nouveaux appareils et prendre en charge le salaire de 3 infirmières diplômées pour renforcer le staff déjà en place.

Au cours de son intervention, le Dr. Mahfoud a également émis le vœu de voir l’encadrement du centre se renforcer par un second médecin spécialiste, du fait qu’un seul néphrologue ne peut, à lui seul, s’occuper et du centre et des malades.
Enfin, il convient de confirmer et, sans complaisance aucune, que l’ASMIR de Safi a bien gagné le pari dans la mesure où elle est, sans nul doute, l’unique association dans le pays qui, en synergie avec le département de la Santé, les autorités locales, les conseils élus, les partenaires et mécènes, prône, dans un élan de solidarité agissante, la gratuité totale des soins prodigués régulièrement à quelque 72 malades insuffisants rénaux. Un exemple à méditer par les autres ONG dans de nombreux autres domaines.
                                                                      ——————————————————————–

Certificat de qualité

Plusieurs mesures ont été prises dans le cadre de la protection de l’environnement portant essentiellement sur l’intégration de nouvelles technologies et de méthodes moins polluantes dans le processus de réalisation des projets comme en témoigne l’obtention par plusieurs unités d’extraction minière du prix d’excellence et par les complexes de Safi et de Jorf Lasfar de l’OCP d’un certificat de qualité pour la gestion de l’environnement.

L’affirmation est de la ministre de l’énergie, des mines, de l’eau et de l’environnement. Amina Benkhadra a indiqué que le gouvernement marocain a adopté une stratégie minière fondée principalement sur le développement des capacités de production, de commercialisation et d’évaluation du secteur minier, ainsi que sur la mise en oeure des travaux de recherches et d’explorations, rappelant que les laboratoires relevant de l’office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) ont obtenu, en 2007, un certificat de qualité et que l’office chérifien des phosphates (OCP) a obtenu 28 certificats de conformité aux normes internationales (différentes unités de production).

Par : SALAH Zentar
 

Doukkala-Abda, Safi, nouvelle destination touristique Des outils de communication pour la promotion touristique de la région

Pour promouvoir le produit touristique de la région des Doukkala-Abda et assurer sa commercialisation dans les quatre coins du globe Le CRT (Conseil régional du tourisme) a opté pour la communication et a élaboré, par le biais d’une agence spécialisée, les outils nécessaires, voire même indispensables pour la vulgarisation des potentialités de cette région de plus en plus prisée par les investisseurs dans le domaine du tourisme. "Cette destination touristique n’aura donc plus à sombrer dans l’anonymat comme dans le passé; ceci dans la mesure où tous ces supports de communication joueront leurs rôles pour apporter un plus sur le plan communicationnel pour mieux valoriser ses atouts majeurs.

Des outils, nouvellement confectionnés, en l’occurrence, un site Web, vecteur incontournable pour la promotion de la région", dira Rachid Satori, président du CRT.
En plus, un manuel professionnel du tourisme, un guide et une carte touristique de la région des Doukkala-Abda ont été présentés, mercredi 14 février, aux élus, promoteurs et aux médias lors d’une rencontre organisée dans ce cadre.
Ouvrant la séance, le wali improvisa une allocution au cours de laquelle il mit en exergue les moyens et potentialités de cette région, soulignant l’intérêt et l’importance que possède celle-ci de par sa situation dans les axes Marrakech-Agadir et Essaouira et également de par son littoral captivant qui s’étend sur une longueur de 300 km.

La restructuration des sites touristiques, la réalisation en cours des projets du plan ‘’Azur », l’aménagement des gîtes et le futur complexe touristique de la station balnéaire de Souiria Kédima, en plus évidemment de l’histoire, la culture et le développement sur tous les plans sont autant de mesures et de moyens mis à l’œuvre permettant à cette région de retrouver son charme, son attractivité et d’adhérer activement à l’effort national visant l’accueil de dix millions de touristes à l’horizon 2010.

"La mise en place de ces outils par le CRT est une contribution à cette nouvelle dynamique en matière de la communication et un moyen primordial, précisa R. Satori, pour mieux promouvoir la région".
S’ouvrant juste après la projection faite sur ces outils, le débat se concentra alors sur bon nombre de questions dont les principales se sont axées sur l’absence très remarquée du CRT au Salon national de Marrakech et sa non-participation aux salons internationaux.

Parmi les questions-phares abordées, il y a eu celle qui se rapportait plus particulièrement à l’implantation projetée d’une ‘’centrale thermique au charbon », non loin de la station balnéaire de Souiria Kédima.
Le débat autour de cette question a été, en somme, virulent eu égard à l’effet polluant de ce projet qu’il serait en mesure de provoquer dans une zone spécifiquement touristique et non loin d’une ville qui a tant souffert aux niveaux environnemental et écologique. Prévoir donc un tel projet dans cette zone serait, selon tous les participants, un coup fatal pour tous ces investissements étrangers déjà validés par la Primature et un moyen de confirmer encore que Safi est l’unique ville au Maroc où tous les sacrifices sont permis.

Par ailleurs, la Chambre de commerce, d’industrie et de services (CCIS) a récemment organisé, à Safi, une rencontre d’information sous le thème "Safi bouge" qui sera consacrée à la présentation de modèles de projets réussis relatifs aux activités génératrices de revenu et à la création d’entreprises.
Organisée en partenariat avec la wilaya de Doukkala-Abda et le Centre régional d’investissement, cette rencontre a été une occasion pour débattre des thèmes sur le développement des activités génératrices de revenu et l’auto-emploi.
Cette manifestation a été marquée par la présentation des projets s’inscrivant dans le cadre de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) et la remise des attestations à six associations et coopératives ayant bénéficié de l’initiative.

 

Activités génératrices de revenues

Une rencontre a été organisée, à Safi, pour la présentation des expériences réussies dans les domaines des activités génératrices de revenues (AGR) et de la création d’entreprises au niveau de la province.

Les projets réussis de la coopérative de collecte et de commercialisation du lait et celle de cuniculture, ainsi que le projet d’acquisition de triporteurs équipés de caisses réfrigérantes destinées aux marchands ambulants de poissons, ont été présentés lors de cette rencontre, qui a été initiée par le Centre régional d’investissement (CRI) de la région Doukkala-Abda, la Chambre de Commerce, d’Industrie et des Services et le service social de la province.
Une exposition a été montée, à cette occasion, pour présenter les produits et les services des associations et coopératives actives notamment dans les domaines de la poterie et des énergies renouvelables.

Pour le directeur du CRI de Doukkala-Abda, près de 95% des entreprises de la province (environ 965 unités en 2007) ont été créées par le bais du CRI, qui a délivré au cours de janvier dernier 71 certificats négatifs.
Concernant les programmes d’accompagnement des jeunes porteurs de projets au niveau de la région, 32 entreprises ont été créées dans le cadre du programme Moukawalati et 25 par la Fondation Banque populaire pour la création d’entreprises, outre la préparation de 25 ateliers professionnels dans la pépinière d’entreprises de Safi dédiés aux jeunes entrepreneurs.

 
SALAH Zentar

Safi, La ville souffre de problèmes écologiques.

Conférence de presse pour dénoncer la construction projetée d’une centrale thermique
L’implantation d’une centrale thermique à base de charbon projetée dans la localité dite «El Maleh», près de la station balnéaire de Souiria Kédima soulève l’ire et la colère de l’ensemble des composantes de la société civile à Safi.
 
Des rencontres et contacts entre élus locaux, députés, conseillers, associations et autres se multiplient pour contrecarrer cette initiative qui, au demeurant, risque de porter un préjudice énorme à cette ville qui souffre et depuis longtemps déjà de pas mal de problèmes d’ordre écologique et environnemental. «Nous sommes appelés plus que jamais à une mobilisation totale pour réhabiliter notre province et permettre son intégration dans le courant conciliatoire du développement déclenché dans plusieurs régions du Royaume », déclare Abdallah Karim, président du Conseil provincial lors d’une conférence de presse tenue récemment. L’ONE s’est peut-être trompé d’adresse en projetant la création d’une centrale thermique à 20 kilomètres au sud de Safi, en plus d’une centrale du genre déjà implantée dans la région, à Jorf Lasfar (El-Jadida) et dont l’apport, rappelle-t-on, couvre environ 40% des besoins du pays en matière d’électricité.

Il y a, cependant, de quoi s’interroger si la ville de Safi, virtuellement assiégée par une ceinture de pollution atmosphérique et marine et encerclée par tous ces rejets et émissions toxiques notamment engendrés par les usines d’industrie chimique, de ciment, de plâtre, ou encore de cette poussière générée par la manutention des minerais au port, ne mérite pas un minimum d’attendrissement pour être, en somme, épargnée de ce projet dont les retombées ne feront qu’assombrir encore davantage un environnement déjà plus que préoccupant.
Il serait trop aberrant, voire malheureux même, d’envisager l’implantation d’un tel projet dans cette zone à vocation touristique au moment où de gigantesques efforts sont déployés depuis des années durant par l’OCP visant, à travers la rénovation de ses installations et le recours à des procédés de production plus pointus, à atténuer l’effet pervers de toutes ces substances toxiques rejetées de jour comme de nuit dans l’air et dans la mer.

Maintenant que la situation est en passe de s’améliorer sur le plan écologique et environnemental et au moment où la station balnéaire de Souiria Kédima s’est conférée le statut de destination touristique prisée et convoitée par les investisseurs étrangers, on décide du jour au lendemain de revenir à la case départ pour hypothéquer de nouveau l’avenir prometteur de Safi. Construire cette centrale thermique dans cette partie du Royaume, sachant, par ailleurs, qu’elle était initialement prévue au cap Ghir dans la région d’Agadir, serait comme dit l’adage : «Déshabiller Saint Pierre pour habiller Saint Paul». Ainsi, et pour ne pas trop s’empêtrer dans des calculs insignifiants de rentabilité et d’impact de la future centrale, même si à ce niveau là aussi, Safi serait grand perdant puisque la concrétisation de ce projet dans cette zone serait à même d’avorter tous ces investissements étrangers qui sont déjà validés par le comité interministériel pour la construction, sur plus de 1.300 ha, d’un complexe touristique à la station balnéaire de Souiria Kédima.
                                                         ————————————————————————————

Impact négatif

Au cous de la conférence de presse organisée pour l’occasion, le débat s’était concentré plutôt et surtout sur l’impact que cela devrait avoir sur l’environnement, sur la santé des populations, ainsi que sur le devenir de la région. Dans tous les cas, le bras de fer ne fait que commencer et la lutte contre l’implantation de ce projet à Safi sera menée jusqu’au bout par les élus, les députés et les conseillers, ainsi que par le tissu associatif qui s’apprête à organiser un certain nombre de manifestations pour sensibiliser les pouvoirs publics concernés et les responsables des dégâts devant être occasionnés à l’environnement et dans la région déjà en détresse.

PAR : SALAH Zantar