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Les TIC au service d’un enseignement de qualité

Un lot d’équipements informatiques composé d’ordinateurs portables, d’imprimantes et du matériel de connexion Internet, a été distribué au profit de nombre de directeurs et directrices des établissements scolaires. A l’instar d’autres Académies régionales du royaume, ces derniers ont bénéficié d’un lot total de 1089 unités, dont 184 à Al Haouz, 177 à Chichaoua, 258 à El Kelâa des Sraghna, 181 à Essaouira et 289 à Marrakech.
Initiée par les académies régionales d’éducation et de formation, cette initiative intervient en activation du contenu des projets relatifs au programme d’urgence visant la modernisation et l’amélioration de la qualité du système informatique au sein du système pédagogique.
Cette action se veut le fruit d’une convention spécifique de partenariat relative à l’équipement des directions des établissements scolaires en environnement informatique connecté à l’Internet, qui a été signée entre les AREF et un opérateur national dans le domaine des télécommunications. Cette initiative est à même de renforcer le nouveau système de gouvernance au sein de l’enseignement et de contribuer à la mise à niveau des établissements scolaires, précise Mohamed Mâazouz, directeur de l’AREF Doukkala Abda, relevant que l’ambition de des AREF est de généraliser cette action afin d’en faire profiter aussi bien les inspecteurs que les autres cadres des administrations provinciale et régionale de l’enseignement.
Mme Labida a indiqué que cette opération vise à faire doter les établissements de nouvelles technologies d’information qui sont des mécanismes essentiels pour la consécration de la bonne gouvernance en matière de gestion du système éducatif. Cette initiative, vient renforcer les mesures adoptées dans le cadre du plan de la promotion de l’administration éducative et moderniser le système d’information dans le cadre du programme "Nafida", a souligné Mme Labida.
Le ministère s’est engagé dans un grand chantier d’équipement de 9.662 établissements en ordinateurs et matériels informatiques dans le cadre de deux conventions-cadres signés avec des partenaires du secteur des télécommunications conclues le 16 septembre dernier et couvrant 68 pc des établissements scolaires en milieu urbain et 32 pc en milieu rural, a-t-elle poursuivi. Elle a souligné dans ce sens que les Académie régionale de l’éducation et de formation procèderont à l’organisation de sessions de formation d’initiation à l’outil informatique au profit des cadres bénéficiaires. Ce programme permettra également de développer le système informatique du ministère et d’améliorer les conditions de travail

3ème Université des jeunes à Safi sur le thème : « Quels espaces et mécanismes pour institutionnaliser la participation des jeunes au fait local ? »

Dans le cadre du plan d’action du pôle Citoyenneté accès aux droits du programme Concerté Maroc, l’Université des Jeunes pour le Développement dans sa 3ème édition, cherche à investir les acquis de l’outil du Programme Concerté Provincial, dans la mise en place de mécanismes d’institutionnalisation de la participation de la jeunesse dans la prise de décision locale. Cette démarche est fondée sur plusieurs grands principes :

-  Assurer la prise en compte des besoins et des attentes des jeunes dans l’élaboration des politiques publiques.
-  Mettre en place des plateformes participatives et concertées afin d’assurer l’implication des jeunes dans la prise de décision.
-  Prendre en compte la diversité des droits de la jeunesse. Les journées des 27 et 28 Février 2010 à Safi vont devoir répondre à la question suivante : Comment institutionnaliser les champs de participation des jeunes dans la prise de décision locale afin de :
-  Consolider et/ou renforcer le sens de la citoyenneté visant à donner aux jeunes le sentiment d’appartenir à une Nation, un patrimoine et un héritage communs à toutes les composantes du peuple marocain ;
-  Favoriser la concertation entre les différents partenaires y compris les acteurs associatifs en vue de renforcer ou compléter les actions qu’ils conduisent.
-  Exposer des expériences de partenariat entre associations et collectivités locales et en tirer des leçons à diffuser ;
-  Connaître l’avis d’acteurs associatifs et publics et de chercheurs sur les avantages et les perspectives de partenariat entre acteurs associatifs et collectivités locales

Ces journées seront animées par les acteurs du pôle citoyenneté accès aux droits, issus des différents projets et associations membres du PCM. C’était l’occasion aussi, en cette période de fin de programme de valoriser l’action de certains projets, c’est pourquoi, le Rado d’Oujda et 15 jeunes du projet "la caravane des droits et des devoirs des jeunes", et diffuseront leur travail de "procès fictif" sous forme de pièce de théâtre.

Enfin précédant l’Université, le 26 février, la Plateforme Marocaine de Volontariat, actrice du pôle citoyenneté accès aux droits, invite les 47 volontaires de l’expérimentation et les acteurs associatifs à clôturer leur projet à travers une présentation des résultats et des perspectives. Des mini pièces seront présentées en fin de journée selon le bilan que les volontaires auront tiré de cette expérience.

 http://pcm.ma/

Dar Attaliba » de Safi. Une chance pour les étudiantes de milieu modeste

80 filles seront prises en charge à partir de la rentrée scolaire prochaine.Si tous les intervenants respectent leurs engagements, une nouvelle structure de solidarité verra le jour avant la fin de cette année, en l’occurrence “Dar Attaliba » de Safi. Mais avant d’atteindre cet objectif, beaucoup d’efforts ont été déployés .

 

L’association «Pour une université à Safi» a été constituée il y a dix ans et dont les initiateurs partaient d’un constat préoccupant de la situation de cette cité.
En effet, avec une Ecole supérieure de technologie, le tissu universitaire du chef-lieu de la région des Doukkala-Abda n’était plus en mesure de répondre aux différentes sollicitations des étudiants.

Ainsi, après quelques années de mobilisation pilotée notamment par ladite association, l’année 2003 a connu l’ouverture à Safi d’une Faculté poly-disciplinaire et une Ecole d’ingénieurs (ENSA).
Toutefois, un autre défi persiste : il s’agit des conditions de vie des étudiants universitaires de cette ville.

D’après S. Laqabi, président de l’association : «Notre diagnostic partait d’une logique simple: viser la catégorie la plus vulnérable, à savoir les filles issues du milieu rural et de familles pauvres. Toutefois, comme préalable à toute aide, elles doivent avoir un bon potentiel pour les études. C’est d’ailleurs cet aspect que nous voulons soutenir : aider les filles pauvres à s’en sortir par une méritocratie basée sur l’effort».

Ainsi, l’idée d’une résidence universitaire ou “Dar Attaliba » était née. Mais de l’idée à la réalisation du bâtiment, plusieurs obstacles étaient à surmonter. Heureusement, de la persévérance conjuguée à un bon projet ne peuvent qu’aboutir.

En effet, c’est selon une idée de Mohamed M’jid, président de la Fédération marocaine de tennis (FRMT), au cours d’une conversation ordinaire, que le bon tuyau a jailli : «Faites comme nous à Casablanca. Cherchez plutôt une petite école désaffectée…»
Et il y en avait avec les mutations démographiques des quartiers. La quête de la «bonne école» commença et fut fructueuse. Il s’agit d’une annexe indépendante de l’école Sidi Bouzid, composée de cinq classes, clôturée et proche des deux nouvelles structures universitaires. Ensuite, l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) au niveau de la province de Safi a débloqué les crédits nécessaires.

Les choses prirent un coup d’accélérateur avec la signature d’une convention de partenariat multipartite entre la wilaya, l’AREF des Doukkala-Abda, le MEN et l’association «Pour une université à Safi».

Actuellement, la grande partie des travaux a été achevée. La phase équipement, elle, est en cours avec le concours de nombreuses entreprises, notamment l’OCP et des ONG tel le Rotary Club de Safi. Les Conseils municipal et provincial se disent également prêts à prendre en charge une partie des frais qui seront occasionnés par l’accueil, à partir de la rentrée scolaire prochaine lors de laquelle 80 étudiantes sont attendues selon plusieurs critères de sélection.

Ces derniers vont du lieu de résidence de la future pensionnaire jusqu’à la situation économique de sa famille, en passant par son réel potentiel pour poursuivre des études supérieures. Car il s’agit beaucoup plus de donner une chance à celles qui pourraient l’exploiter à fond. «Nous ne cherchons pas seulement à offrir le gîte et le couvert mais aussi et surtout à accompagner un bon potentiel durant la période où il se décline en projet de vie», précise S. Laqabi.

À préciser aussi qu’une considération sera donnée aux handicapées et aux étudiantes étrangères, notamment celles d’origine africaine.

 

Une 2e tranche est prévue

80 filles auront, grâce à la conjugaison des efforts et de la bonne volonté de plusieurs personnes, la possibilité d’aller jusqu’au bout de leur scolarité et de pouvoir maîtriser et se forger un projet de vie loin de tous obstacles que connaissent certains étudiants dans les universités. Elles verront également, et surtout en l’ayant vécu, que “la courroie de solidarité » fonctionne toujours chez nous et elles pourront en faire une valeur cardinale de notre société.

Et puisque les bonnes intentions ont, elles aussi, besoin de médiatisation, une artiste de haut vol assume depuis peu la charge honorifique d’ambassadrice de “Dar Attaliba » de Safi: il s’agit de Naïma Lamcharki. Toutes les bonnes volontés sont donc appelées à soutenir ce projet.