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La Régie autonome du transport urbain de Safi vient de faire l’acquisition de 6 nouveaux bus flambant neufs.

        La RATS (Régie autonome du transport urbain de Safi), qui s’évertue depuis plusieurs années déjà à se développer et à se rénover, vient de renforcer la consistance de son parc roulant de 6 nouveaux bus flambant neufs.

De marque «Volvo», ces autobus urbains acquis au prix global de 8.064.000 dirhams TTC sont équipés de moteurs diesel turbo d’une puissance de 290 CV, munis d’un système d’émissions de gaz conforme aux normes  »EURO III ». Dotés de  »cylindres à chemises amovibles » et donc facilement interchangeables, les moteurs de ces engins sont aussi équipés de boites de vitesses automatiques avec suspensions de type pneumatique à soufflets, de direction assistée, de volants autos réglables et de compteurs électroniques tachygraphes journaliers. Inaugurés et mis en service le 29 juillet 2010 lors des festivités de la Fête du Trône, ces bus vont couvrir aisément la totalité des lignes desservies, mais aussi offrir aux usagers un service de qualité, de confort et de sécurité. De nos jours, se déplacer dans de bonnes conditions, que ce soit par nécessité ou par convenance, demeure pour chaque citoyen un aspect essentiel de la vie quotidienne.

Mieux encore, cela paraît comme étant une des clés de l’urbanité et de la performance même des agglomérations. Bref, la RATS, dont la stratégie a toujours été basée sur l’innovation, le développement et la croissance, se doit d’être fière de fêter aujourd’hui ses 34 années au service des citoyens de Safi. Créée le 12 octobre 1976, la Régie autonome du transport urbain de Safi est un établissement public municipal à caractères industriel et commercial. Dotée de la personnalité civile et de l’autonomie financière, elle se place sous la double tutelle administrative et financière des ministères de l’Intérieur et des Finances. Régie par un conseil d’administration et un comité de direction, la RATS qui est gérée par un directeur, a pour mission d’assurer le transport public en commun dans la ville de Safi à travers un réseau à caractères urbain, interurbain et scolaire.

Consciente de son statut d’entreprise active dans un secteur aussi vital comme celui du transport urbain, la Régie se fait un devoir de poursuivre alors sa mission qui consiste à optimiser d’abord la desserte du réseau en termes de volume et qualité, puis rationaliser sa gestion technique, tout en maitrisant les coûts d’entretien de son parc autobus. Autre objectif visé: l’amélioration de la gestion en général de manière à rétablir l’équilibre souhaité entre les ressources humaines et les moyens d’exploitation.

Renouvellement, mise à niveau et retombées du programme d’acquisition
Dans un entretien accordé dernièrement au journal «Le Matin», Larbi Bouaïcha, directeur de la RATS, a déclaré que pour assurer le renouvellement et la mise à niveau de son parc, la Régie a entamé, dès 2005, une première phase de restructuration et procédé pour ce à l’acquisition de 20 bus moyennant un investissement de 23,6 millions de dirhams. Poursuivant son programme de restructuration, la Régie se décida au cours d’une deuxième phase de réflexion initiée d’apurer son passif fiscal et conforter la consistance de son parc par l’acquisition en 2008 de 15 nouveaux bus flambant neufs au prix 19,22 millions de dirhams. Les retombées de ce programme seront alors très positives dans la mesure où la courbe du kilométrage parcouru et celle des passagers se devait d’être illustrée l’une et l’autre d’une évolution nettement ascendante.
Même chose en ce qui concerne les résultats nets dont l’évolution a été sensiblement positive. Enfin, rester à l’écoute du citoyen et répondre favorablement à ses doléances sont de principaux axes de la stratégie de la RATS dont la raison d’être est de veiller fidèlement et scrupuleusement à l’intérêt des usagers qui sont de plus en plus exigeants, conclut L. Bouaïcha.

Pêche: Safi teste les récifs artificiels

Une expérience inédite pour développer la reproduction de poissons

· Une première phase concluante

L’expérience est unique au Maroc! Safi lance, aujourd’hui, la deuxième étape de son projet d’immersion de récifs artificiels. Une opération menée dans le cadre de la coopération halieutique entre le Maroc et le Japon.
Créer de nouvelles zones de pêche, augmenter la production et doper les revenus des pêcheurs sont les objectifs principaux du projet. Sans oublier une dimension environnementale, car il s’agit de préserver les pêcheries artisanales contre le chalutage illicite et promouvoir une gestion durable des ressources de la pêche.
La première phase du projet a été initiée il y a un an. Des récifs artificiels ont été immergés à sept milles marines du village de pêcheurs de Souiria K’dima, à 19 à 27 mètres de profondeur sur une superficie de 4 km2. Cette première phase a nécessité un investissement de 510.000 DH. A partir de cette période, la pêche a été interdite dans la zone des récifs. Un suivi a été opéré par l’Institut national de recherche halieutique. «Les premiers résultats sont satisfaisants. On a déjà pu constater une augmentation de la production et les marins sont à présent demandeurs», indique Mohamed Boujguenna, délégué des Pêches maritimes à Safi. Pour preuve, entre 2008 et 2009, la production halieutique est passée de 1.074,412 à 1.465,046 tonnes. En valeur, il s’agit d’une augmentation de 7 millions de DH. 
La deuxième étape du projet consiste à empoissonner cette zone avec une espèce maritime devenue rare: le loup. Ce poisson très demandé par les restaurants est l’un des plus chers du marché. «40.000 larves de loup de 30 mm ont été préparées au centre spécialisé d’aquaculture de l’INRH à M’diq. La ponte date de février de cette année et la période d’élevage a duré six mois», poursuit Boujguenna. Elles vont être amenées à Souiria Kdima par un camion spécialisé dans le transport des alevins vivants. 
L’opération, qui va se dérouler aujourd’hui, comprend deux étapes: deux récifs flottants vont être placés dans la zone d’immersion pour servir d’abri aux jeunes loups et ensuite les alevins vont être déversés tout près de ces deux récifs. Les écoles participent à la cérémonie, «car c’est une occasion pour sensibiliser les enfants de la commune à la gestion durable des ressources halieutiques», poursuit le délégué de la Pêche maritime. La prochaine étape du projet qui va démarrer dès le mois prochain est une extension des récifs artificiels. 260 blocs anti-chalutage qui sont en cours de construction vont être immergés à partir de maintenant et jusqu’à septembre prochain.


Récifs

POUR rappel, un récif artificiel est une structure immergée volontairement à des fins d’étude scientifiques, de protection physique d’un lieu, de production halieutique ou encore de loisir. On trouve des récifs de production, qui sont de véritables «maisons à poissons», créateurs de diversité et de biomasse. Il y a les récifs de protection qui sont conçus pour constituer des obstacles physiques au chalut, par une action mécanique d’accroche, en disposant les modules un à un en ligne afin d’occuper un maximum d’espace et de former une barrière contre les chalutiers. Enfin, les récifs paysagers ont un but plus récréatif et ludique et sont utilisés pour la plongée sous-marine.
L’économiste

La ville de Safi primée pour la mise à niveau de ses commerces

 

· 200 enseignes déjà relookées grâce à Rawaj

· Contraintes: Méfiance des commerçants et difficultés administratives


· Le projet va être généralisé dans les petites villes de la province

La sauce Rawaj a pris à Safi. La ville s’est distinguée dans la mise en œuvre de ce programme de mise à niveau des commerces. Et elle a été récompensée pour ses efforts. Lors de la 9e édition du Forum national du commerce et de la distribution qui s’est déroulé mercredi à Skhirat, trois prix lui ont été décernés: deux commerces parmi les cinq meilleurs sont safiots et la Chambre de Commerce, d’Industrie et des Services (CCIS) a reçu un prix honorifique pour ses efforts dans l’accompagnement des commerçants.
Si les effets de ce projet sont bien réels à Safi, alors que dans d’autres villes ils se font attendre, c’est tout d’abord parce que la ville était prête à l’accueillir. «Au moment où le projet Rawaj a été lancé, nous venions de terminer la réhabilitation de la Médina. Il manquait justement la modernisation interne des échoppes», indique Mohammed Azouaou, directeur de la CCIS. Mais la mise en œuvre du projet a présenté un réel défi. «C’est un projet très complexe. Les gens sont réticents au changement. Ils tiennent parfois le magasin de leur famille et ne veulent pas y toucher», explique le directeur de la CCIS. De plus, le projet s’accompagnait de méfiance. «Plusieurs projets de ce type avaient déjà été testés et les commerçants doutaient. Ils avaient également peur de réveiller l’administration fiscale», poursuit Azouaou. Une autre grosse contrainte a été administrative. Certains commerçants n’avaient presque aucun papier en règle. La CCIS a donc dû assurer un véritablement encadrement administratif.
La première phase du projet a nécessité une expertise recensant l’ensemble des besoins des bénéficiaires. Une réflexion a également été menée sur le choix des équipements. A ce niveau-là, un grand travail de sensibilisation a été nécessaire: «Il a fallu convaincre les commerçants d’opter pour tel ou tel équipement», souligne Azouaou. Ensuite, des appels d’offres ont été lancés pour la commande des fournitures.
Actuellement, le projet en est à plus de 50% de réalisation. Plus de 200 commerces ont déjà bénéficié du programme, sur les 439 sélectionnés. Parmi eux, pas moins d’une cinquantaine d’activités: téléboutique, cybercafé, prêt-à-porter, vente de poterie ou de produits artisanaux, petite restauration… L’objectif de la CCIS est d’arriver à 100% d’achèvement d’ici la fin de l’année. De plus, elle compte généraliser le programme sur l’ensemble des petites villes de la province.
Pour évaluer les résultats, une étude d’impact sera lancée avant fin 2010. Mais plusieurs aboutissements sont déjà à signaler. D’abord, la majorité des bénéficiaires sont en règle au niveau administratif. De plus, il y a un regain de confiance chez les commerçants. «Pour la première fois, le Maroc s’intéresse à ces petits boutiquiers, qui ont un rôle économique et social essentiel. A présent, ils se disent satisfaits du programme et sont prêts à recevoir d’autres projets», souligne le directeur de la CCIS. Autre évolution significative: suite à ce relooking, plusieurs commerces ont été repris par des jeunes, qui sont désormais prêts à assurer la relève.

Agencements

 

Les changements sont visibles dans la médina où les commerçants aiment parler de leurs «nouvelles» échoppes. «Grâce au programme, j’ai pu installer des étagères et la climatisation. J’ai aussi acquis des mannequins pour présenter mes articles», explique ce commerçant de prêt-à-porter. Rappelons qu’avant la mise en place du programme, un agencement anarchique des articles, une absence totale d’enseigne, ainsi qu’un aménagement interne non attractif (couleurs des murs sombres, faible éclairage) avaient été diagnostiqués. En plus de ces manques en matière de design et d’innovation, les boutiques empiétaient sur le domaine public, ce qui entravait la circulation dans la rue principale

plus de 2,3 milliards DH d’investissement en 2009 approuvés par l’Agence urbaine de Safi

Les dossiers d’investissement approuvés par l’Agence urbaine de Safi en 2009 ont atteint plus de 2,3 milliards DH, en hausse par rapport au montant total de 1,62 milliard DH investi en 2008.

Dans un exposé devant le Conseil d’administration de l’Agence, le Directeur de l’établissement, M. Mostapha Habibi a indiqué que ces dossiers portent sur la réalisation de 5.346 logements et de 4.941 lots de terrains à usage d’habitation, dont 45% destinés au social (2.400 unités).

Les projets prévus dans le cadre de ces dossiers sont conçus pour combler le déficit en logements dans les villes de Safi et de Youssoufiya, estimé à 1.926 unités par an, a-t-il ajouté.

Les débats au sein du 8ème conseil d’administration de l’Agence ont porté sur les efforts déployés en 2009 pour la couverture complète des communes urbaines et rurales en documents urbains, la publication de la charte d’architecture et d’urbanisme de la médina de Safi et la réduction de la durée d’examen des dossiers à une journée pour les petits dossiers et à une période allant de 7 à 15 jours pour les grands dossiers.

M. Habibi a également évoqué la gestion financière et administrative de l’Agence, soulignant que cette dernière a réussi à assainir sa situation fiscale et à rationaliser ses dépenses.

Concernant le programme d’action 2010, M. Habibi a indiqué qu’il porte principalement sur le suivi des projets en cours, notamment le schéma directeur de l’aménagement urbain de Safi, le schéma régional pour l’aménagement du territoire de la région de Doukkala-Abda, une étude du profil urbain du littoral et les projets urbains de Safi, Youssoufiya, Jamaât Shim et Chamaiya.

Le conseil a approuvé à l’unanimité des recommandations concernant la désignation d’un expert-comptable de l’Agence (2010-2012) et l’appui aux efforts déployés dans le cadre du discussions entre le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de l’Aménagement de l’Espace et le ministère de l’Economie et des Finances relatives à une augmentation des salaires des fonctionnaires de l’Agence, à leur intégration dans le statut du même établissement et à leur inclusion dans le régime complémentaire de retraite

Centrale thermique de Safi : les soumissions pour le 15 mars

Deux unités de 660 MW, un port, un quai charbonnier et une usine de dessalement d’eau de mer. La centrale devra fonctionner avec la technologie «charbon propre» Banques et institutions financières internationales seront sollicitées pour le financement.
 
Dernière ligne droite pour les dépôts de dossiers de soumission pour la centrale thermique de Safi. Initialement prévu pour le 15 juin 2009, ce délai est, sauf énième ajournement, fixé pour le 15 mars prochain. Selon les premières informations, ce gigantesque projet qui nécessitera une enveloppe budgétaire de 24 milliards de DH comprend deux unités de production fonctionnant au charbon d’une puissance unitaire brute de 660 MW, un port dédié à la future centrale et un quai charbonnier.
«C’est l’Agence nationale des ports qui devra certainement se charger de la construction du quai charbonnier», assure une source proche du dossier. Selon elle, une unité de dessalement des eaux de mer est également prévue «pour assurer le refroidissement des deux unités de la centrale». Censée entrer en service fin 2014, cette centrale produira en régime de croisière 10 milliards de KWh par an, représentant 27% de la demande globale du pays.

17 entreprises ont manifesté leur intérêt pour ce gros marché

Les futurs soumissionnaires s’activent donc pour boucler les différents aspects des dossiers qu’ils devront présenter. Pour le volet financement, plusieurs institutions financières internationales comme la Banque africaine de développement (BAD) ou encore la Société financière internationale (SFI), filiale de la Banque mondiale, ont été sollicitées. «Les banques marocaines ne peuvent à elles seules assurer le financement de ce grand projet», confie la même source. Deux grandes banques de la place ont été sollicitées pour en financer une partie. Mais «la part des banques marocaines ne dépassera pas les 20% du montant global du projet, soit pas plus de 4 milliards de DH», estime un banquier.
Outre le financement, les futurs soumissionnaires s’activent également pour boucler le volet des partenaires techniques à qui ils confieront le marché de la construction. Quelques grands noms circulent déjà sur le marché : Alstom, Mitsubischi Electric, Siemens et Mitsui groupe notamment. A ce jour, 17 entreprises ont manifesté leur intérêt pour ce gros marché, mais seules les candidatures respectant les critères de l’Office national de l’électricité (ONE) seront étudiées. En effet, pour avoir une chance, les soumissionnaires doivent avoir construit au moins deux centrales similaires et disposer d’une expérience de gestion et d’exploitation réussie de deux ans minimum. L’on peut déjà tabler sur la constitution de groupements. 
Signalons enfin que la future centrale utilisera du «charbon propre», une technologie qui permet de mettre en valeur le contenu énergétique du charbon tout en réduisant son impact sur l’environnement. Actuellement, la majorité des centrales thermiques à charbon, du fait de leur âge avancé et de la technologie utilisée, n’arrivent pas à réaliser un rendement supérieur à 30% et rejettent dans l’atmosphère des tonnes de CO2. La technologie dite de «charbon propre» consiste à relever le taux de rendement de ce minerai à plus de 40%, réduire par là les émissions, et capter les rejets de CO2 avant qu’ils ne soient émis.

lavieeco.com

Les banques sollicitées pour 10 milliards de DH pour la centrale de Safi

  Quelque 24 milliards de DH ! C’est le coût
estimé approximatif de la future centrale thermique de Safi. Et c’est
sur la base de ce chiffre que certains groupements soumissionnaires à
l’appel d’offres de l’Office national de l’électricité (ONE) ont entamé
leurs consultations avec des banques d’affaires de la place pour
réaliser le montage financier qui sera soumis à l’ONE. Selon des
sources proches du dossier, des groupements en course tablent sur un
montant de 10 milliards de DH, soit 40% du coût global, qui devra
probablement être financé par un emprunt auprès de deux ou trois
grandes banques. Pour les 60% restants, les soumissionnaires devront
recourir à leurs fonds propres et, en partie, à des financements
d’organismes internationaux comme la Banque mondiale ou la Banque
européenne d’investissement.

La future centrale de Safi devrait être constituée de deux unités de
production fonctionnant au charbon d’une puissance unitaire brute de
660 MW. Censée entrer en service fin 2012, cette centrale produira en
régime de croisière 10 milliards de KWh par an, représentant 27% de la
demande globale du pays à l’horizon 2014. Le projet est conditionné,
toutefois, par la réalisation d’une infrastructure portuaire à
proximité de la centrale afin de permettre la réception du combustible.
Le ministère de l’équipement a finalement décidé de construire un
nouveau port à proximité du site de la future centrale et du complexe
de Maroc Chimie de l’OCP.

NB: Personne ne parle du terrain sur lequelle sera construite cette centarle!!

Groupe OCP : L’investissement en période de bas cycle en prime

Le management du Groupe OCP se veut rassurant. La décélération de la demande des
produits de phosphate ne lui fait pas peur.
Le plus important, c’est d’être prêt à la sortie de la crise….Ceux qui ont la
capacité d’investir en période crise et en période bas cycle sont les leaders»,
a souligné Mostafa Terrab, président du groupe, lors de la présentation des
résultats mercredi dernier à Casablanca. Selon lui, à un moment où, dans
d’autres pays, les projets d’augmentation des capacités sont soit retardés soit
remis en cause, il s’agit de raisonner en terme de coût et non en terme de
capacité et de volume. « En cette période de bas cycle, déjà prévue dans notre
business, il faut continuer d’investir », a-t-il marqué. Les investissements
massifs engagés pour augmenter la capacité de production s’inscrivent,
d’ailleurs, dans cette logique. La stratégie industrielle se décline, en effet,
en plusieurs projets au niveau de la mine pour une enveloppe de 20 MMDH jusqu’en
2018. Ainsi, la capacité de production minière sera augmentée de 22 millions de
tonnes et la capacité de lavage de 36 millions de tonnes. Le management
semblerait confiant en l’avenir, « à moyen et long terme, le marché reste très
porteur, tandis qu’a court terme, on ne sait pas si le comportement du marché
restera discipliné ».

D’ailleurs, anticipant le ralentissement de la
demande en engrais dont les prémisses étaient perceptibles dés le 3e trimestre
2008 suite à la pénurie de l’offre de crédit aux agriculteurs, OCP a planifié
des arrêts de ses unités de production à Jorf Lasfar et à Safi. Le groupe
transforme ainsi un risque en opportunité en profitant de ce ralentissement pour
améliorer les performances techniques de ses installations. «Grâce à cette
initiative, suivie par d’autres grands opérateurs du secteur, les cours du DAP
sur le marché mondial ne se sont pas effondrés et OCP a su ainsi maximiser la
marge et le chiffre d’affaires », précise le top management. Pour rappel, en
2008, OCP prévoyait déjà un retournement de cycle et la décrue du marché avec
une importante chute des prix et a, de ce fait, choisi de subir la baisse des
exportations. Courant ce shutdown (arrêt programmé de la production), l’activité
minière s’est poursuivie normalement et a permis la constitution d’un stock de
minerai marchand stratégique. Ainsi, pour la première fois de son histoire, OCP
dispose d’un stock de plus de 4 millions de tonnes de phosphate prêt à être
commercialisé.
Le projet «Slurry pipe» est un élément clé de la stratégie du groupe dont la
réduction de coût est un des objectifs majeurs. Il ne s’agit pas seulement d’un
mode de transport mais d’une transformation du processus entier, optimisant au
passage la consommation annuelle d’eau et d’énergie (3 Mm3 d’eau et 950 GWH
d’énergie d’économie). Il contribue également à la protection de l’environnement
en évitant l’émission de près de 712.000 tonnes de CO2 par an. L’appel d’offres
est en cours, les offres étant à l’étude. Par ailleurs, le groupe, qui verra la
mise en place d’une centrale de cash management pour l’ensemble des ses
filiales, s’attend, vers la fin de l’année, à une notation par deux agences
internationales.

Safi renforce les infrastructures électriques

· La demande en énergie a augmenté de 9% en 2008
La Régie autonome de distribution d’eau et d’électricité de Safi (Radees) s’est attelée à renforcer les infrastructures de distribution de l’électricité. La croissance de la demande sur l’énergie électrique a atteint 9% en 2008. Et dans l’objectif d’accompagner le développement de la ville, la régie a initié de grandes opérations dans le domaine, déclare Abdelaziz Aït Allah, directeur de la Radees.
Des opérations d’envergure ont été effectuées pour d’abord la sécurisation de l’alimentation en électricité de la ville. Et aussi pour l’amélioration des performances techniques, la reconversion et le renforcement des réseaux. La généralisation de l’accès au réseau électrique en faveur des foyers défavorisés figure également parmi les priorités. Le secteur de l’éclairage public de la ville n’est pas en reste.
Ainsi et afin d’atteindre un niveau confortable de sécurité d’alimentation en énergie électrique, la Radees a entrepris deux grands projets ayant permis d’augmenter la puissance disponible de la ville de 60 à 100 mégawatts et sa puissance garantie de 40 à 60 mégawatts tout en assurant la continuité d’alimentation de la ville en cas d’indisponibilité d’un poste source.
A cet effet, il a été procédé à l’acquisition, en avril 2007, du nouveau poste source 60/20KV «Safi II» d’une puissance installée de 40 mégawatts. Il est doté d’un système de contrôle à commande numérique de dernière génération. Plus récemment, en juillet dernier, il a été procédé au renforcement de l’ancien poste source 60/20KV du quartier Azib Derai par un troisième transformateur 60/20 KV de 20 mégawatts. Ce qui porte ainsi sa puissance installée de 40 à 60 mégawatts. Ce poste connaît actuellement des travaux de remplacement de son système de contrôle-commande par un nouveau système entièrement numérique, indique le directeur de la Radees.


Réduire les pannes

Par ailleurs, de grandes opérations ont été entreprises sur un réseau de distribution dépassant les 600 km. Ce qui permet d’améliorer les performances techniques et de réduire le nombre de pannes, est-il précisé. Et, afin de satisfaire les besoins des clients industriels en leur assurant la puissance de court-circuit nécessaire pour le démarrage de leurs moteurs, la régie a achevé en janvier dernier la reconversion de la totalité du réseau 5,5 KV en 20 KV.
Parallèlement, chaque année, la Radees programme la reconversion de 1.000 clients du 127V au 220V. A partir de l’année 2007, ce rythme a été augmenté à 2.500 clients par an.
Et pour faire face à l’augmentation de la charge électrique transitée dans les câbles moyenne tension et garder son taux dans des niveaux satisfaisants (moins de 50%), une nouvelle opération de remplacement des câbles souterrains de section 150 mm² (de capacité égale à 300 ampères) par des câbles de section 240 mm² (de capacité égale à 450 ampères) a été effectuée. Ce qui a permis le remplacement de 24 km de câbles. Et il est prévu la pose de 20 km de câbles 240 mm² supplémentaires, chaque année.
Un intérêt particulier a été accordé aux artisans et aux petits industriels. C’est pourquoi la régie procède au remplacement de 20 km de câbles basse tension.

PAR :Mohamed RAMDANI

SM le Roi inaugure le Centre de Formation des Jeunes Footballeurs du club Olympique de Safi

 Safi, 03/11/08- SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L’Assiste, a procédé lundi, à l’inauguration du Centre de Formation des Jeunes Footballeurs du club Olympique de Safi, structure qui s’inscrit dans le cadre d’une stratégie de formation de jeunes pour le Football d’élite qui prévoit la réalisation de 22 centres de formation à travers le Royaume.
infrastructure de formation sportive a été réalisée par la Fédération Royale Marocaine de Football dans le cadre de la mise en œuvre des actions inscrites au contrat-programme conclu, le 7 juin 2005 avec le Gouvernement et les Collectivités Locales, et ce conformément aux Hautes Directives de SM le Roi, que Dieu Le Glorifie, et à Sa vision éclairée, exprimée dans Ses divers messages, notamment celui adressé au Haut Segment du Conseil Economique et Social des Nations Unies sur le sport, tenu le 5 juillet 2006 à Genève.

"Le sport est également un facteur d’insertion des jeunes, car il permet la prévention des déviances, l’occupation enrichissante des loisirs comme il participe activement à l’amélioration des cursus éducatifs des enfants et des jeunes…".

"Le binôme capital formation/emploi spécialement voué à l’objectif du sport productif d’emplois, mérite de retenir davantage de nos efforts déployés dans nos systèmes éducatifs. La précocité des choix chez l’enfant en faveur du sport, comme à d’autres professions futures, est à encourager vivement".

Le centre de formation des jeunes footballeurs de Safi a pour objectifs notamment de réunir les conditions requises pour la formation et la préparation des jeunes talents de moins de 17 ans au football de haut niveau, en terme de qualification du personnel, d’encadrement, de suivi et de contrôle médical, d’une alimentation diététique appropriée et d’une infrastructure d’entraînement répondant aux normes techniques recommandées, de permettre au club de disposer d’une pépinière de jeunes joueurs à même d’assurer la relève et de constituer un vivier de jeunes talents susceptibles d’alimenter les équipes nationales de jeunes et ultérieurement les sélections nationales (Olympique et Equipe Nationale "A").

Il permettra, en outre, de concilier la poursuite d’une scolarité régulière ou d’une formation professionnelle adaptée aux contraintes de la préparation sportive intense. A cet effet, et dans le but d’assurer aux stagiaires une insertion sociale à l’issue de leur carrière sportive, une convention a été conclue avec l’OFPPT pour leur dispenser une formation professionnelle définie selon leurs aptitudes et vocations.

Constitué de trois pôles: Administratif-Formation, Résidentiel et Sportif, cet établissement permettra d’accueillir une soixantaine de jeunes pour une période de trois ans.

Un contingent de 30 joueurs âgés de moins de 15 ans sera admis en régime interne grâce à la structure d’accueil et d’hébergement dont dispose le centre, alors qu’une autre promotion comptant 30 jeunes de moins de 17 ans sera en régime externe.

Cette infrastructure réalisée en partenariat avec le Ministère de l’Equipement, le Conseil Régional Doukkala-Abda et la Commune de Safi, a nécessité la mobilisation d’une enveloppe de 6,4 millions de Dirhams (MDH).

La stratégie de formation des jeunes pour le Football d’élite prévoit la réalisation de 22 Centres de Formation / Sport: 3 sont déjà opérationnels à Rabat (ASFAR) à Casablanca (RCA) et à Safi (OCS), 3 sont en cours d’achèvement (Oujda, Khémisset et El Jadida), 3 autres sont en travaux (Tanger, Tétouan et Khouribga) alors que les travaux concernant les centres de Mèknes (CODM) et de Casablanca (WAC) sont en cours de lancement.

7 centres sont à l’étude (Casablanca, Rabat, Fès, Laayoune, Kénitra, Agadir et Salé).

Par ailleurs, le programme d’investissement en matière de formation prévoit la construction de 4 centres régionaux de formation : Un en cours de réalisation à Casablanca en partenariat avec l’OFPPT, un à Fès en collaboration avec le Conseil de la Région Fès-Boulmane, le Conseil Provincial de Fès et la Commune Urbaine de Fès, un à Agadir en partenariat avec le Conseil de la Région Souss-Massa-Daraa et un à Oujda en collaboration avec les autorités régionales et provinciales de la ville d’Oujda.

Ces structures régionales de formation ont pour vocation principale d’accueillir les meilleurs éléments de chaque région dans le cadre d’un système de formation "Sports-Etudes".

Les plus performants parmi ces éléments pourraient poursuivre leur formation à l’Académie Mohammed VI de Football.

A son arrivée, SM le Roi a passé en revue un détachement de la garde royale qui rendait les honneurs avant d’être salué par Mme Nawal El Moutawakkil, ministre de la jeunesse et des sports, M. Housni Benslimane, président de la Fédération Royale Marocaine de Football, le Wali de la région Doukkala-Abda, les élus, le secrétaire général de la fédération, des membres du bureau de la fédération, le président du club Olympique de Safi, le président de la ligue Doukkala-Abda, des représentants d’associations sportives et par d’autres personnalités.
MAP

SM le Roi inaugure la section régionale du Centre National Mohammed VI des Handicapés à Safi

Centre National Mohammed VI des Handicapés.

 La réalisation de ce Centre, appelé section régionale "Mohammed Karim Amrani", a nécessité un budget de près de 18 millions de dirhams (MDH), qui comprend également l’atelier d’orthopédie en cours de construction.

Ce Centre a été financé par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité, à hauteur de 13,3 MDH, grâce à un don de 50 MDH accordé en février 2007 à la Fondation par M. Mohammed Karim Amrani. Il est à noter que le reliquat de ce don a été affecté à la réalisation d’autres projets à travers le Royaume.

La réalisation de ce Centre régional s’inscrit dans le cadre de la décentralisation des actions du Centre National Mohammed VI des Handicapés et leur maillage sur le territoire afin d’être à proximité des familles.

Le Centre de Safi, premier du genre en tant que section régionale, est considéré comme un espace médico-éducatif, social et professionnel, à vocation régionale, fédérant les actions des ONGs et visant une prise en charge intégrée des personnes en situation d’handicap.

Il contribuera au développement des compétences et de l’expertise à même d’assurer une insertion socio-éducative et professionnelle des personnes handicapées, dans le cadre d’une approche partenariale entre les différents intervenants et ouvert sur son environnement externe.

Parmi les principales missions du Centre, il y a la prévention et la prise en charge précoce des handicapés, sur les plans médical, éducatif et social, l’accompagnement des familles (guidance parentale), la formation professionnelle, l’insertion sociale et la prise en charge sportive.

 Le Centre de Safi, ouvert aux handicapés physiques, aux Infirmes moteurs cérébraux (IMC), aux retards mentaux et aux enfants et adolescents psychotiques et autistes, se présente comme une structure multifonctionnelle organisée en 5 pôles, à savoir le pôle médico-social, le pôle socio-éducatif, le pôle sportif, le pôle associatif et le pôle professionnel.

Le pôle médico-social est une structure multidisciplinaire qui a pour objectif de dépister les handicaps, fournir des soins et rééduquer pour une meilleure adaptation de l’handicapé à son environnement. Il comporte une salle d’attente et de jeux éducatifs pour les enfants, quatre salles de rééducation (kinésithérapie, psychomotricité et orthophonie), une salle de consultation, une infirmerie, une salle de repos et vestiaires pour le personnel.

Le pôle socio-éducatif consiste, pour sa part, en un accueil de jour d’enfants et adolescents handicapés, leur assurant un encadrement éducatif et pédagogique adapté pour leur permettre une autonomie la plus complète possible et une participation dans la vie sociale. Il compte quatre ateliers éducatifs, dont deux pour les enfants handicapés mentaux, un pour les enfants IMC et un pour les activités artistiques et les travaux manuels, ainsi que des bureaux pour les responsables et le personnel.

Le pôle sportif vise à mettre à la disposition des personnes handicapées de la région une structure dédiée au sport de nature à promouvoir le handisport. Il est constitué d’un bassin de natation et d’apprentissage, d’un gymnase couvert et d’un terrain de sport en plein air (football, basket-ball, volley-ball, tennis et tennis sur fauteuil).

Le pôle associatif et de formation vise à fédérer les efforts des intervenants dans le domaine de l’handicap et de capitaliser les acquis et les expériences. Le Centre de Safi s’organise en réseau réunissant les différentes associations actives dans ce domaine pour promouvoir la vie associative dans la région et améliorer les conditions d’accueil et de prise en charge des personnes handicapées à travers la qualification et la formation des professionnels du domaine. Il travaille en étroite collaboration avec ces partenaires pour mettre en place des programmes de formation, des séminaires et conférences autour du thème de l’handicap et des réunions d’échanges et de concertation entre les différentes associations de la région qui s’intéressent à l’handicap.

Le pôle professionnel se veut, quant à lui, un espace dédié à la formation dans les métiers de services, à l’instar des centres mixtes que la Fondation Mohammed V pour la Solidarité a initiés en partenariat avec l’Office de Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail (OFPPT). Il est constitué de quatre salles de formation et d’un bureau administratif.

Les autres composantes du Centre concernent l’administration et les services annexes. Il s’agit d’un hall d’accueil, d’un bureau de direction, d’un bureau pour l’assistante de direction, de trois bureaux pour l’administration, d’une salle de réunion, d’une cuisine et réfectoire, d’un espace hébergement d’une capacité de 40 lits (24 pour le pavillon hommes et 16 pour le pavillon femmes) et des blocs sanitaires.

Erigé sur une superficie de 2.700 m2, le Centre disposera prochainement d’un atelier d’appareillage orthopédique, en cours de construction, dont le financement, estimé à 3,1 MDH, est assuré par la commune urbaine de Safi (1,7 MDH pour la construction) et le Centre National Mohammed VI des Handicapés (1,4 MDH pour les équipements).

 La gestion du Centre a été confiée à un comité régional de gestion constitué du wali de la Région (président), du représentant de la Fondation Mohammed V pour la Solidarité, de la directrice du Centre, du président du Conseil régional, du représentant du ministère de la Santé, du représentant du ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur, de la Formation des cadres et de la Recherche scientifique, du représentant du ministère de la Jeunesse et des Sports, du représentant de l’OFPPT, les ONGs partenaires, représentées par le président de l’Association des Paralysés du Sud du Maroc (APSM, section Safi), et d’autres partenaires (donateurs, associations de soutien).

 
La Fondation Mohammed V pour la solidarité remercie une nouvelle fois M. Mohammed Karim Amrani, pour son don généreux, rappelant les actions entreprises par M. Amrani en faveur du développement du Royaume à travers toutes les missions dont il a eues la charge et notamment en tant que Premier ministre. A cette occasion, SM le Roi a décoré M. Mohammed Karim Amrani du Grand Cordon du Wissan Al Arch. A Son arrivée, SM le Roi a été salué par Mme Zoulikha Nasri, conseiller du Souverain, membre du conseil d’administration de la Fondation Mohammed V pour la solidarité, le bienfaiteur Mohammed Karim Amrani, ancien Premier ministre, Mme Saida Karim Amrani, membre du conseil d’administration de la Fondation, M. Hassan Karim Amrani, et des membres du conseil d’administration et du comité de soutien de la Fondation, ainsi que par d’autres personnalités.

MAP