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Portugal : La restauration de Mazagan bénéficiera de l’expertise de l’Institut d’architecture de Lisbonne

Une délégation d’entrepreneurs portugais a annoncé jeudi à Rabat que le projet de restauration de Mazagan, l’ancienne ville portugaise à El Jadida, bénéficiera de l’expertise de l’Institut d’architecture de Lisbonne.

Cette restauration verra également la collaboration d’autres partenaires portugais et d’universitaires chinois ayant déjà participé à la réalisation d’un projet similaire en Chine, a indiqué un communiqué du ministère de la Culture.

La délégation portugaise, qui a été reçue par le ministre de la culture, M. Bensalem Himmich, a exprimé son souhait de prendre connaissance des autres sites archéologiques portugais au Royaume, notamment Kasr Al Bahr à Safi et des vestiges à Essaouira, a ajouté la même source.

Les deux parties ont ainsi décidé d’élaborer un projet global, dans le cadre de la coopération au niveau local, régional et national, particulièrement avec le ministère de la culture, pour redonner vie à Mazagan au sein de son environnement urbain actuel.

M. Himmich a affirmé que son département sera impliqué dans toutes les phases du projet de promotion du patrimoine portugais au Maroc, aux côtés des autres partenaires concernés, tels les ministères de tourisme, de l’habitat et de l’urbanisme, ainsi que les collectivités locales.

Outre l’Ambassade du Portugal au Maroc, d’autres partenaires internationaux seront également associés à ce projet, a-t-il dit, citant notamment des organisations spécialisées des Nations Unies et l’UNESCO.

Region Doukkala-Abda : Lutte contre ’’Tuta absoluta’’

  La chambre agricole régionale Doukkala Abda d’El Jadida a depuis qu’elle a fait peau neuve, mobilisé tout son potentiel humain et matériel tournant ainsi une page sur le passé pour canaliser tout son énergie vers un futur et avenir aussi meilleur que prometteurs.
Le nouveau staff administratif coiffé par l’ingénieur Abdelali AL Moutaoukkil, a mis le paquet en programmant à travers la région Doukkala Abda, plus de 52 journées d’information en faveur des agriculteurs, que ce soit à Had Hrara, Jmâa Shim, ou à Oulad Ghanem, portant sur des thématiques d’actualité, telle la lutte contre Tuta absoluta et d’autres ravageurs de légumes….
La rencontre de Had Hrara sur la lutte contre « Tuta absoluta », un lépidoptère ayant provoqué d’importants dégâts particulièrement en cultures de tomates, a drainé une centaine d’agriculteurs, représentant la région. L’animation bien documentée, étayée de reportages et de spots publicitaire de sensibilisation sur le phénomène, a été fructueuse à plus d’un titre. Les messages bien assimilés sont bien passés.  Les débats  francs et directs ayant eu lieu entre responsables de la chambre agricole régionale présidée par Omar Kardoudi, DPA et l’ORMVAD qui était représenté par M. Ghafouri, en sont la preuve irréfragable.
Ce fut une belle aubaine pour les Fellah d’apprendre beaucoup sur l’ennemi juré de la tomate : « Tuta absoluta ». Ce ravageur dangereux peut provoquer une perte de 50 à 100% de la production sur les plants de tomates et sa présence peut également empêcher l’exportation des produits vers divers pays. La prophylaxie et une bonne gestion de ce ravageur sont indispensables. La lutte chimique est souvent vouée à l’échec en raison de la résistance de Tuta absoluta à de nombreux pesticides mais aussi parce qu’une grande partie de son développement se déroule à l’intérieur de la plante ou dans le sol, hors d’atteinte des traitements.
Cependant les punaises prédatrices Nesidiocoris tenuis (Nesibug) et Macrolophus caliginosus (Mirical) représentent des moyens de lutte non chimiques contre Tuta absoluta. Elles  sont efficaces contre les oeufs et les jeunes larves de Tuta absoluta. Une implantation rapide de ces punaises prédatrices dans les cultures offre une protection optimale contre les ravageurs. Introduisez les punaises prédatrices à plusieurs reprises au cours des premières semaines de culture, ou jusqu’à ce que les punaises soient suffisamment bien implantées dans les cultures. Une chose est sûre, la chambre agricole régionale Doukkala Abda est pour une fois sur la bonne voie.

2ème festival provincial de la chanson marocaine et arabe

Les 15 et 16 avril prochains, la ville d’El Jadida vibrera au rythme du 2ème festival provincial de la chanson marocaine et arabe, organisé par le conservatoire de musique Al Mawcily Académia sous la baquette de son maestro notre sympathique ami maître Mohamed Riday.

L’objectif de ce festival qui a acquis maintenant une certaine maturité après le succès retentissant remporté l’année dernière par la 1ère édition en dépit de quelques contraintes de moyens, explique Mohamed Riday, est d’abord d’asseoir à une culture musicale qui fait encore défaut dans cette belle région du royaume. Il s’agit aussi précise Mohamed Riday lors d’une conférence de presse organisée lundi dans la soirée au siège du conservatoire, de mettre promouvoir le secteur touristique par la chanson marocaine, d’encourager la création, de mettre l’art au service de la promotion touristique et de contribuer à l’animation culturelle et artistique de la ville.

C’est le plus beau cadeau qu’un artiste puisse donner à sa ville natale pour lui rendre hommage et l’honorer, a-t-il tenu d’ajouter.
Organisé en collaboration avec la direction régionale de la culture et l’association provinciale des affaires culturelles, le conservatoire Al Mawcily Académia compte pour cette 2ème édition sur le sponsor et le soutien de plusieurs autres opérateurs économiques de la région, comme l’OCP, SONASID, JLEC, etc., pour faire de ce festival une fête traditionnelle et un rendez-vous incontournable réussi à tous les niveaux.

La chanson arabe et marocaine classiques sont des styles musicaux très prisés et relativement délicats, tant par la beauté de leur contenu que par l’étendue de leur réputation. Certes le monde des médias, tend actuellement vers des musiques plus centrées sur des rythmes modernes et souples, mais les classiques ont toujours leur place dans la palette artistique.

Croyant en le potentiel régional, et ayant l’intime conviction que tout axe de développement passe également par l’émancipation culturelle et artistique, le conservatoire AL Mawcily Académia, lance le 1er festival provincial de la chanson arabe et marocaine, en collaboration avec la direction régionale de la culture et l’association provinciale des affaires culturelles.

Un événement qui tombe donc à point nommé pour redorer le blason d’un patrimoine en perte de vitesse et aussi pour relancer l’environnement artistique de la région de Doukkala Abda. Cest un acquis de plus et une source d’apport et d’innovation sur le plan de l’interprétation, permettant la découverte et l’émergence de jeunes talents.

Les ambitions des organisateurs mèneront, à terme, au renouveau et à la renaissance de la chanson marocaine sur le plan régional et national. Contrairement à l’année dernière, la 2ème édition joint l’utile à l’agréable en prévoyant en fin de la journée du 16 avril une panoplie de grands artistes, comme Abdelhadi Belkhayat, Mahmoud Idrissi, Omar Sayed et Nass Al Ghiouane, Hassan Al Fad, Nezha Châabaoui et Fatim Zahra Lâaroussi. Ce sera à coup sûr la cerise sur le gâteau de cette 2ème édition, à laquelle nous souhaitons d’ailleurs beaucoup de chance et de réussite.

El Jadida abrite le Forum régional de la jeunesse

La région Doukkala Abda a abrité samedi dernier au Centre d’accueil son Forum Régional de la Jeunesse avec la participation de 240 jeunes représentant la majorité des communes rurales et urbaines de la région. Il s’agit d’une plate forme qui se veut de communication et de concertation, pour apporter sa contribution à l’élaboration du projet de la charte  nationale de la Jeunesse.
L’objectif majeur recherché par ce genre de manifestation, souligne Haj N’guiri, délégué provincial de la Jeunesse et des Sports à El Jadida, est de consoler les jeunes avec les institutions de l’Etat qu’ils continuent à bouder, parce que les infrastructures qui leur sont proposées sont généralement et souvent en décalage avec leurs besoins. L’ambition du ministère et du gouvernement est de proposer aujourd’hui une offre Maroc pour tous les jeunes marocains, a-t-il indiqué. Baptisée “Chababna”, la stratégie devrait être plus adaptée aux besoins de la jeunesse marocaine. Le ministère de la Jeunesse et des Sports travaille depuis des  mois avec une trentaine de partenaires (ministères, ONG, associations locales) sur l’élaboration de cette stratégie qui entame désormais une phase décisive avec le lancement des forums régionaux, a déclaré Haj Nguiri au journal L’Opinion, samedi à l’occasion de la clôture de ce forum.
Le département provincial de la Jeunesse et Sports a mobilisé à cette manifestation quelques 32 cadres répartis entre animateurs et rapporteurs pour assurer l’encadrement qu’il faut aux 16 ateliers et 16 thématiques concernant l’enfance et la jeunesse programmés à cet effet. La visite organisée par les responsables à l’ouverture de ce forum, a permis aux partenaires dans cette action et plus particulièrement le délégué provincial du département du secteur de l’enseignement scolaire d’apprécier à juste titre la qualité des débats engagés entre les différentes catégories sociodémographiques des jeunes.
Cette manifestation a ciblé 250 jeunes, âgés de 7 à 30 ans, tenant compte des critères  de l’âge, du lieu de résidence, du genre et de la scolarité, précise pour sa part M. Réda. Et d’ajouter : «nous avons fait en sorte pour que l’échantillon de jeunes choisis reflète la jeunesse marocaine dans les milieux rural et urbain».


Les forums régionaux seront donc, selon les responsables une occasion d’aller à la rencontre des jeunes et de les intégrer dans la démarche d’élaboration de la Stratégie nationale intégrée de la Jeunesse. «La jeunesse marocaine a aujourd’hui besoin plus que jamais d’une stratégie nationale intégrée de jeunesse qui tracera la voie pour l’avenir. Elle offrira le cadre stratégique d’intervention où seront précisés les rôles, obligations, devoirs et droits de tous les intervenants », estime Haj Nguiri délégué provincial de la Jeunesse et des Sports à El Jadida.
Rappelons que de nombreuses thématiques ont été  débattues par les participants lors de ce forum. Entre autres, l’enseignement, l’éducation et formation, l’accès au marché de l’emploi et de l’Entrepreneuriat, les loisirs et culture, la religion ainsi que la citoyenneté et valeurs. De même, des sujets un peu plus intimes seront abordés avec les jeunes comme l’hygiène corporelle, l’éducation sexuelle (IST/SIDA…), les comportements à risque, la santé (dermatologie, gynécologie, obésité…), et le mariage et la parentalité. Par ailleurs, des thèmes ayant rapport avec les liens des jeunes, avec les institutions et le monde associatif, leur droits et devoirs, la modernisation et le développement du pays, l’environnement l’immigration ont été aussi du menu, lors de ce forum régional de la jeunesse qui s’est clôturé sur une note de succès et de réussite samedi à El Jadida.
        

L’opinion.ma

M. Khalil Boucetta préside les assises du Conseil Provincial El Jadida

La réalisation du
développement économique et social du Maroc est tributaire de la mise
en œuvre du projet de la régionalisation avancée, prôné par S.M. le Roi
Mohammed VI, a souligné, samedi M. Khalil Boucetta, lors de sa
présidence aux assises du conseil provinciales, tenues au siège du
Parti de l’Istiqlal à El Jadida, en présence de l’inspecteur du Parti
M. Ahmed Hamouli, du secrétaire provincial du conseil provincial M.
Jamal Benrbiâ, de députés et membres de la chambre des conseillers les
frères Hadjs Abou Alfaraj et Taoufik Nacer, du secrétaire provincial de
l’UGTM M. Abdellah Haouri, ainsi que de secrétaires et trésoriers de
différentes sections du Parti dans la capitale des Doukkala et un grand
nombre d’autres militants et invités d’honneur, tels Haj Mohamed Sadik
et Malika Brihoum, etc…L’envoyé du comité exécutif a ajouté que ce
projet de la régionalisation avancée permettra au Royaume d’entrer dans
une phase de réformes grandioses, nécessitant un long souffle, une
mobilisation collective de la part des forces agissantes, des
différents acteurs concernés par ce chantier ainsi que des citoyens, en
vue de lui garantir toutes les conditions de succès. M. Khalil Boucetta
a affirmé que la régionalisation élargie se veut, actuellement, un
impératif majeur, car elle constitue un outil efficient pour atteindre
les objectifs du développement, notant que l’édification de la
démocratie moderne exige l’adoption d’une politique régionale, à même
de permettre à chaque région, de mieux exploiter ses richesses et ses
compétences humaines pour réussir une meilleure promotion économique,
sociale et culturelle.
Le coordinateur de la région Doukkala Abda
qui est venu plutôt écouter les militants et leurs doléances, a précisé
avant d’aborder le volet de l’intégrité territoriale, que la
commémoration du 11 janvier 1944, date historique de la présentation de
la motion de l’indépendance, est un événement qui a constitué un
tournant dans l’action populaire pour l’indépendance, l’établissement
de la démocratie, la garantie des droits et la dignité des citoyens et
le parachèvement de l’intégrité territoriale du pays dans le cadre de
la Monarchie constitutionnelle… Aujourd’hui, a-t-il déduit, en
célébrant cet anniversaire, le Maroc vit une ère nouvelle sous le règne
de S.M. le Roi Mohammed VI, celle du développement humain, de
l’édification de l’Etat de droit et de la démocratie authentique. Comme
par le passé, le Roi et le peuple mènent ensemble le combat pour
construire l’avenir et pour assurer le développement intégral et
durable et la prospérité à laquelle aspirent les générations montantes

Revenant sur l’intégrité territoriale, M. Khalil Boucetta s’est
longtemps arrêté pour expliquer les principes fondateurs du principe de
l’autonomie du Sahara marocaine. L’autonomie que la Maroc a choisie
après plusieurs étapes dans la bataille pour son intégrité
territoriale, a-t-il indiqué, est l’une des conceptions modernes de
l’autodétermination, puisqu’elle signifie la possibilité de gérer
démocratiquement les affaires, mais sous la souveraineté marocaine,
a-t-il précisé. Jouissant aujourd’hui de l’appui des nations unies et
de l’opinion internationale, l’autonomie est une opportunité historique
pour le règlement définitif de la question du Sahara, a-t-il fait
savoir, affirmant à ce sujet, que cette thèse qui tient bon la route
permet de parvenir à des solutions qui servent les intérêts des
habitants de la région et garantissent la paix, la stabilité et
l’intégration du Maghreb…
Abordant le dernier volet de son
intervention le président du conseil Provincial M. Khalil Boucetta, a
rappelé le bilan particulièrement positif de la moitié du mandat du
gouvernement mené par le Parti de l’Istiqlal sous la férule de son
Premier ministre M. Abbas Fassi. Le Parti de l’Unité et de
l’Egalitarisme et malgré les conspirations de ses adversaires, demeure
la première force partisane du royaume. Après des précisions jugées
nécessaires sur le dernier remaniement gouvernemental, M. Khalil a, à
cette occasion, tenu à remercier les militants du Parti dans la
province d’El Jadida pour leurs efforts à maintenir le Parti toujours
au dessus du lot et les devant de la scène politique, les invitant à se
déployer d’avantage pour investir les communes rurales qui manquent à
la chaîne. Pour ce faire, il a réitéré son appel à la multiplication
d’efforts pour renforcer et unir les rangs du Parti et restructurer ses
sections et différentes organisations parallèles. « Il s’agit du seul
et unique moyen pour relever le challenge des échéances électorales de
2012 ». Le président du conseil provincial d’El Jadida a, avant
d’achever son intervention, appelé les militants à se mobiliser pour
contribuer à la réussite et mise en œuvre du projet de la
régionalisation élargie, la participation massive au centenaire du
leader de l’Union et de l’Egalitarisme, Feu Allal Fassi et à la
célébration de la cinquantième anniversaire de la fondation de l’UGTM.
Les
débats fructueux ayant eu lieu ont été couronné par la lecture des
recommandations finales des assises de cette session du conseil
provinciale réussie à tout point de vue.
Lematin

Rassemblement des Originaires de Safi a l’Etranger

Rassemblement des Originaires de Safi a l’Etranger

Azran Soly
+212 661 830 556 – @ : safi2009@menara.ma

                                                                    Casablanca Le 4 Août 2009

La Communauté Israélite du Maroc
La Communauté Israélite de Safi

                                               Sujet : Cimetière Israélite de Safi – Dégâts

Att Messieurs, Les Présidents
               
                    Nous venons d’assister à la Hilloula des vénérés Saints Oulad Ben Zmiro dans notre ville Safi. Au lendemain, tous les participants ont pèlerinés au cimetière juif leurs proches et combien fut notre anéantissement de le trouver dans un état de profanation, de dévastation, pillage et vandalisme sans précédent dans les annales de cette ville.

                    J’ai pris soin de photographier une partie des nombreux tombeaux qui furent détruits intentionnellement pour en prendre les marbres à des usages ménager chez les artisans de gâteaux. Le pillage organisé est systématique pour ne prendre que le marbre en détruisant complètement la sépulture à la limite de la découverte des ossements des défunts. On dirait que quelqu’un cherche la disparition de ce cimetière !

                   Ajoutant à ce malheur, le fait que même si nous réparerons les tombes, les inscriptions ont disparues et il serait impossible de retrouver à qui appartiennent les dépouille enterrés ou de pouvoir avertir leurs proches pour restaurer la place. Cela nous empêchera aussi à l’avenir de dresser une liste informatisée des tombes.

                   Le nombre de sépultures détruites s’élève a plus de 200, à chaque visite dans ce lieu investit d’histoire, je m’aperçois que le chiffre augmente. Ces derniers jours, nous avons constatés une action aggravée de vols organisés pour se fournir en marbre pour la confection des Sbakias et autres.

                   Chaque ressortissant de Safi est intéressé par ce cimetière, car il renferme toute l’histoire de cette ville depuis l’expulsion d’Espagne. Il est aussi important pour les juifs que pour les musulmans et autres, car il fait partie des vestiges les plus anciens de notre patrimoine personnel, culturel, historique, national. 
                    Nous savons que le Maroc, pays de droit, de respect et de la tolérance  a toujours respecté tous les lieux saints, sans distinctions et a su préserver ce patrimoine qui fait partie intégrale de l’histoire de notre pays.

                    C’est un fait exceptionnel que justement ce cimetière, notre cimetière ! est anéanti d’une manière si déshonorante.
                    Le future ne nous pardonnera pas, nous les vivants et responsables d’avoir laisser ce malheur s’abattre sur nous et cette nécropole.

                    Avec accablement, je vous prie de bien vouloir faire les démarches suivantes pour essayer d’endiguer ce sacrilège et de défendre ce qu’il y a lieu de sauver :
Alerter les autorités compétentes pour les mettre au courant des préjudices
Demander à M. Le Wali de Safi d’agir pour cesser cette dégradation
Demander a la police locale de constituer une équipe de policiers pour retrouver les marbres dans la ville, arrêter les voleurs et les punir sévèrement pour empêcher d’autres forfaits de ce genre.
En attendant de pouvoir installer une clôture adéquat, il faut et surtout pendant cette période, mettre une garde renforcée pour sécuriser l’endroit.
Munir le gardien d’un téléphone cellulaire pour alerter la police et le président de la communauté au moment du crime. Un gardien seul ne pourra jamais empêcher ni effrayer les délinquants.

                   Je compte sur votre soutient pour remédier au plus vite a ce désastre. Je vous joins un CD avec les photos des dommages.

                   Respectueusement votre

                   Azran Soly

El Jadida prospecte son patrimoine portugais

Affinités ethnologiques et culturelles existent entre le Maroc et le Portugal. On le sait, et c’est bien dans le but d’approfondir les recherches scientifiques entre les deux pays en la matière que l’on multiplie les conventions.

En effet, pas plus tard que la semaine dernière, trois autres ont été signées entre différents établissements et institutions des deux pays. La première entre l’université Chouaïb Doukkali et la faculté portugaise de Coimbra, la deuxième avec l’institut Camoes de Rabat et la troisième avec la direction régionale de la culture.
Les signatures ont été paraphées par Joao Gomes Cravinho, secrétaire d’Etat portugais aux Affaires étrangères et à la Coopération.
Les conventions ont pour principaux objectifs de promouvoir, d’une part, les recherches sur le patrimoine maroco-portugais. Première perspective, la réalisation d’un inventaire complet des édifices et des vestiges d’origine portugaise au Maroc. Pour rappel, la région Doukkala-Abda compte d’importants monuments portugais à El Jadida, Azemmour et Safi.
D’autre part, les partenariats permettront aux chercheurs scientifiques, aussi bien de l’université Chouaïb Doukkali que de la faculté de Coimbra de se doter des moyens nécessaires pour entreprendre des études pointues, explique Azeddine Karra, directeur régional de la culture. L’objectif est la création de groupes mixtes de prospection et de financer les projets de recherches dans le domaine. Par ailleurs, il a été convenu de la création d’une chaire pour l’enseignement de la langue portugaise à la Faculté des lettres d’El Jadida. Ce qui constituera un outil nécessaire pour accéder aux archives historiques existants au Portugal, dit Karra.
Il y a, en effet, différents aspects du patrimoine partagé entre les deux pays, qui restent encore inexploités. On rappelle, dans ce cadre, l’existence d’édifices islamiques au Portugal comme les murailles d’origine arabe de la ville Cintra ou encore la mosquée Mertola. En outre, l’on relève l’utilisation dans les deux pays d’instruments de musiques similaires dans les chants populaires. A l’exemple du «def», sorte de tambour de forme carrée, utilisé actuellement par des tribus berbères. Les mêmes techniques sont utilisées par les populations des deux pays dans le tissage traditionnel. A citer aussi, les antiques techniques pour les constructions en pisée.
L’historien Abdallah Fili s’était penché sur quelques aspects méthodologiques pour approcher les questions du patrimoine partagé entre le Maroc et le Portugal. Il a, alors, déploré le manque de recherches et d’études sur le patrimoine maroco-portugais qui est, pourtant, d’une grande ampleur.

PAR : Mohamed RAMDANI

L’académie dévoile son plan d’action

· Mise à niveau des écoles et installation des cantines dans les établissements ruraux
· Déficit de 150 enseignants dans le collégial
· Mesures pour lutter contre l’absentéisme

DES infrastructures adéquates et des ressources humaines rompues à la tâche, deux conditions pour rendre attractive l’école et lutter contre la déperdition et l’abandon scolaires. Mieux encore, ce sont «des substrats pour un enseignement approprié», souligne Mohammed El Maâzouz, directeur de l’académie Doukkala-Abda lors d’un point de presse organisé récemment à El Jadida.
L’académie a lancé un programme d’urgence portant notamment sur la mise à niveau des écoles rurales (cf.www.leconomiste.com).
Au niveau de la région, un plan pour 195 écoles a été lancé. De nouveaux établissements, tous cycles confondus, et de nouvelles classes sont en construction. Deux cités pédagogiques sont également en cours de réalisation dans le rural à Oulad Hamdane pour El Jadida et à Ighoud pour Safi. Mais pour accompagner ce développement, l’académie devra lever quelques contraintes.
A commencer par le manque d’enseignants qui est devenu problématique notamment pour le collégial et dans une moindre mesure pour le qualifiant.
Le déficit est ainsi estimé à 150 enseignants. Pour la gestion des horaires, l’administration compte notamment procéder au redéploiement des ressources humaines. Proposer des heures supplémentaires payées est une possibilité qui a été étudiée. Mais le budget alloué aux académies est encore très insuffisant, dit El Maâzouz. Il faudrait renforcer la décentralisation et la régionalisation pour une meilleure gestion de l’enseignement. Chaque région a ses spécificités, est-il ajouté.
L’absentéisme des enseignants sans compter les retards est une autre réalité qui touche en profondeur la qualité de l’enseignement. Tout un arsenal de mesures contre l’absentéisme est en cours de mise en place, est-il signalé.
Par ailleurs, l’académie compte aussi lancer la 2e édition de la caravane pédagogique. L’objectif est de toucher les zones enclavées pour sensibiliser des parents sur la nécessité de scolariser leurs enfants, notamment les filles. «La caravane a été un succès l’année dernière», estime le directeur.
En effet, la saison scolaire écoulée, des bicyclettes ont été offertes à des enfants, pour la plupart des filles rurales. Il s’est avéré que l’éloignement de l’école est l’une des principales raisons du décrochage scolaire.
En plus des bicyclettes, l’académie a également pour objectif d’augmenter le nombre des cantines dans les écoles. Mais la généralisation des points de restauration n’est pas aisée pour Doukkala-Abda.
En effet, la région compte plus de 1.400 annexes scolaires relevant de groupements dans le rural. Mais l’entreprise demeure réalisable selon El Maâzouz. Les différentes actions se feront à travers des partenariats.
A titre d’illustration, une convention est en cours de signature entre l’académie et Taqa Maroc, la société mère de la centrale électrique de Jorf Lasfar.

Handicapés

UNE convention est en cours de finalisation avec l’association Samu pour enfants autistes à El Jadida. L’objectif est de réserver deux classes pour ces enfants avec des enseignants formés dans le domaine.
En projet aussi, une classe pour handicapés à Azemmour et une autre à Ouled Frej. El Jadida compte déjà 9 classes pour des handicapés moteurs et pour des malentendants, indique Bendaoud El Marzouki, délégué du MEN à El Jadida

Par : Mohamed RAMDANI

Les 6 milliards de dirhams qui vont changer El-Jadida

 
Une belle brochette de responsables, conduite par le ministre du Tourisme, s’est déplacée à El-Jadida, lundi dernier. Au menu, ils avaient pour plat de résistance l’état d’avancement du projet de la station Mazagan, entrant dans le cadre du plan Azur et dont on n’a plus entendu parler depuis belle lurette.
Voilà qu’on s’en rappelle et qu’on se souvient que cette région regorge de potentiels extraordinaires qu’il va falloir bonifier. La position géographique de la région se trouvant à moins d’une heure de la capitale économique, avec la liaison et pas très loin de l’aéroport Mohammed V, en fait une destination à même de pouvoir recevoir bien de monde. D’ailleurs, la région dispose des atouts de nature à intéresser plus que le touriste local pour toucher l’international qui, en termes de chiffres, relève de l’epsilon.

C’est que, outre un littoral s’étendant sur plus de 150 kilomètres, la région peut aussi faire valoir son patrimoine historique et ses sites archéologiques. Plus encore, l’arrière-pays est également capable de susciter l’intérêt des touristes qui votent pour le rural et l’éco-tourisme et dont les lacs entre Oualidia et Sidi Moussa n’en sont qu’une illustration. Or, malgré ces potentialités, la région peine toujours à drainer des visiteurs outre que les habitués, encore moins des étrangers. Etude après étude, les responsables se sont rendu compte que la capacité litière de la région n’est de nature à répondre à une clientèle élargie et exigeante. En fait, en tout et pour tout, la région d’El-Jadida peut à peine revendiquer quelque 1.800 lits, dont un peu plus de 1.300 classés. Dire que c’est peu relèverait de la litote.

C’était donc clair qu’il fallait d’abord commencer par changer la donne de l’infrastructure d’accueil pour pouvoir prétendre à autre chose. Le projet Mazagan entend répondre par la création de pas moins de 3.700 lits dans les quatre unités qui formeront la station Mazagan. Des unités, avec d’autres commodités qui verront le jour, seront bâties sur une superficie de 504 kilomètres, avec à la clé la création de plus de 12.000 emplois directs et indirects. Un plan des plus ambitieux qui devra nécessiter un budget d’investissement de l’ordre de 6.3 milliards de dirhams.

Le Matin
 

“Un million de cartables » Près de 44.000 bénéficiaires à Doukkala-Abda

 
Une campagne visant à récupérer les enfants en rupture de scolarité sera lancée. Plus de 43.541 élèves des établissements scolaires relevant de l’Académie régionale des Doukkala-Abda ont bénéficié de l’opération «Un million de cartables».
Une fois les responsables se sont enquis de l’état des manuels scolaires dans l’entrepôt consacré à cet effet au niveau de la région des Doukkala-Abda, de l’organisation et des dispositifs pour la réussite de cet opération de grande envergure, son coup d’envoi a été donné le 11 septembre en présence des délégués provinciaux de l’enseignement scolaire à Safi et à El Jadida, ainsi que des représentants des autorités régionales, provinciales et locales et un grand nombre d’élus et de parents d’élèves concernés. Mohamed Maâzouz, directeur de l’Académie régionale des Doukkala-Abda, a rappelé que cette initiative vise à donner une forte impulsion à la généralisation de l’enseignement fondamental et à l’affirmation de son caractère obligatoire, de sorte à garantir l’égalité
des chances en matière d’enseignement et à lutter contre le phénomène de décrochage scolaire.

Au-delà de sa dimension sociale ayant pour objectif de venir en aide aux familles nécessiteuses pour leur permettre de subvenir aux frais de cette rentrée scolaire, précise Maâzouz, cette opération à une dimension pédagogique qui ambitionne d’encourager la généralisation de la scolarisation et de lutter contre l’abandon scolaire. En réponse à une question concernant l’organisation et le dispositif mis en place pour la réussite de cette opération, M. Maâzouz a indiqué que les 43.541 élèves visés par ladite opération sont issus des communes rurales et des quartiers urbains ciblés par l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH). Les kits contiennent des cartables, des fournitures et des manuels scolaires d’une très bonne qualité.

Lors d’une rencontre des parties chargées de superviser l’opération au niveau de la délégation d’El Jadida, Marzak Bendaoud, délégué du MEN à El Jadida, a rappelé que l’opération «Un million de cartables» vise à soutenir les familles nécessiteuses et à lutter contre l’abandon scolaire, et ce pour le généralisation de la scolarisation. Il a notamment souligné que cette grande opération nationale consolide l’esprit de solidarité et contribue à l’encouragement de la scolarisation des enfants. Ainsi, à l’instar d’autres Académies régionales du Royaume, quelque 43.541 élèves des Doukkala-Abda, dont 31.454 appartenant à 21 communes rurales, ont pu bénéficier de cette louable initiative.

Le nombre des élèves de la première année de l’enseignement collégial qui ont bénéficié de cette initiative s’élève à 2.075 dont 1.728 issus du milieu rural. Concernant les quartiers urbains ciblés par cette opération, le nombre des élèves bénéficiaires est de 12.087 dont 10. 131 élèves à Safi. Ces derniers proviennent de 15 établissements scolaires et sont répartis dans 17 quartiers dont 9 à El Jadida et Azemmour. Avec ses 22.512 élèves du monde rural et 10.131 issus des quartiers urbains, la délégation de Safi s’est taillée la part du lion de cette initiative nationale, avec plus de 60% du lot des cartables consacrés à cet effet.

Par ailleurs, le directeur de l’Académie de l’éducation et de la formation des Doukkala-Abda a lancé un appel à la presse, à toutes les composantes de la société civile, aux forces vives, aux associations, à tous les intervenants dans la vie scolaire et aux élus de la région pour adhérer à l’action de revalorisation de l’école que mène l’AREF des Doukkala-Abda, et ce afin que l’école redevienne symbole du savoir et outil d’ascension sociale et aussi afin d’éradiquer l’analphabétisme et la déperdition scolaire qui portent préjudice au développement économique du pays. Pour y parvenir, les efforts devraient être conjugués et harmonisés a-t-il déclaré. Il a annoncé que l’AREF va procéder, à partir d’octobre prochain, au lancement d’une campagne visant à ramener sur les bancs des écoles les enfants en rupture de scolarité.

26.123 kits à Chichaoua

Le nombre des bénéficiaires de l’initiative nationale «Un million de cartables» au niveau de la délégation de l’enseignement de Chichaoua s’élève à 26.123 élèves, issus de 21 communes. A cet effet, le gouverneur de la province, Abdellatif Berrada, a procédé, récemment dans la commune rurale de Lalla Aziza à la distribution de cartables contenant des manuels, des fournitures scolaires et des cahiers au profit de 1.080 élèves.

Cette opération est accompagnée d’une initiative locale de distribution de cartables en vue de la couverture de l’ensemble des communes relevant de la province. Quelque 11.521 cartables supplémentaires ont été ainsi offerts pour en faire bénéficier d’autres élèves inscrits à la première année de l’enseignement primaire dans d’autres communes de la province. Dans ce cadre, M. Berrada a procédé mardi dernier à l’école primaire «Imam Edine» à Imintanoute, à la distribution de 508 cartables contenant des manuels au profit d’élèves nécessiteux.

A la Maison de bienfaisance d’Imintanoute, le gouverneur et la délégation l’accompagnant ont procédé à la distribution de denrées alimentaires (farine, sucre, huile) en faveur de 1.200 familles nécessiteuses, et ce dans le cadre d’un don offert par le Conseil municipal de la ville à l’occasion du mois sacré du Ramadan.

Le matin