Archive | avril 2008

Construction de 2.540 logements à faible coût à Safi

Le Holding d’aménagement Al Omrane Marrakech a mis en place un programme de construction de 2.540 logements à faible coût à Safi (ne dépassant pas 140.000 dirhams) entre 2008 et 2011.
 
Ce programme, qui porte sur la réalisation de 240 unités d’habitat en 2008, 500 en 2009, 800 en 2010 et mille en 2011, s’adresse aux couches sociales défavorisées dont le revenu n’excède pas 1,5 fois le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG), a indiqué le directeur du groupe, El Khatib Lahbil lors d’une rencontre organisée mardi à Safi pour présenter ce produit à faible coût.

Le programme de 2008 qui sera lancé en juin prochain, comprend deux projets d’habitat à Safi "El Bahia" et "El Hidaya" et un autre à El Youssoufia "Bir Inzarane".

Le projet "El Hidaya", qui a coûté 18,76 millions de dirhams, s’étend sur une superficie de 22.000 m2 consacrés à la construction de 134 appartements et d’annexes relevant de l’Union des copropriétaires (Syndics).

Le projet "El Bahia" a coûté 19 millions de dirhams et s’étend sur une superficie de 2583 m2 consacrés à la construction de 140 appartements et 4 annexes de l’Union des copropriétaires alors que le projet "Bir Inzarane" a nécessité une enveloppe budgétaire estimée à 6,16 millions de dirhams et s’étend sur une superficie de 1680 m2.

Ce programme d’habitat est destiné aux habitants des logements menaçant ruine et des bidonvilles, aux agents de la sûreté nationale, petits fonctionnaires, salariés du secteur privé et artisans, a précisé M. Lahbil, ajoutant que le programme sera réalisé soit par le Holding Al Omrane ou en partenariat avec le secteur privé.

Cette rencontre, qui s’inscrit dans le cadre de la campagne nationale pour présenter le nouveau produit d’habitats à faible coût, a été marquée par des interventions du directeur de l’Agence urbaine de Safi, de l’inspecteur régional de l’habitat, et du Secrétaire général de la province de Safi.

Ces interventions ont fait état des efforts déployés par l’Etat pour faciliter l’accès à ce produit, notamment l’exonération d’impôts, le financement des études techniques et des frais des bureaux d’expertise au profit du programme dans le milieu rural.

Les intervenants ont indiqué que la valeur ajoutée du produit consiste à renforcer l’approche Royale du développement humain pour lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale, diversifier l’offre de l’habitat et rétablir l’équilibre entre l’offre et la demande.

La campagne nationale dans le cadre de laquelle s’est tenue cette rencontre, est destinée aux intervenants dans le secteur du Bâtiment et des travaux publics (BTP), notamment les entrepreneurs, les promoteurs immobiliers, les architectes et les bureaux d’études afin de leur procurer des données techniques et financières concernant ce nouveau produit.

Au niveau local, la campagne s’adresse aux patrons des petites et moyennes entreprises, associations professionnelles locales et régionales et présidents des communes rurales.

PAR : MAP
 

Journées du cinéma de la faculté poly – disciplinaire les 28 et 29 à Safi

 
La troisième édition des journées du cinéma de la faculté poly-disciplinaire à Safi qui se déroulera les 28 et 29 courant est organisée sous le thème  »le Cinéma et l’imaginaire ».

Faouzi Bensaidi est l’invité d’honneur de cette édition qui verra la projection de deux de ses films:
-"What a Wonderful World" (quel monde merveilleux), -"Mille mois" (deux prix au festival de Cannes).

Faouzi Bensaidi, réalisateur, acteur et scénariste a commencé son parcours artistique au théâtre, avant de réaliser en 1997 son premier court métrage "la Falaise" suivi par le "mur" puis  »Trajets », qui ont été primés au festival de Cannes et de Venise.

MAP

 

Festival Al Maya, les chants de femmes, premier Festival du monde rural dans les Doukkala

Oulad Amrane (du 30 Avril au 4 mai 2008), Pour la première fois de son histoire, la province des Doukkala résonnera, pendant près d’une semaine, ( du mercredi 30 avril au dimanche 4 mai) du chant de ses paysannes. On va dire : des femmes rurales. Pour la première fois en effet, un festival leur est consacré…avec un joli nom : « Al Maya »….

Et, pour faire bien, c’est dans le doukkala profond que se tiendra cette manifestation. Dans une région presque oubliée des grands circuits touristiques : Oulad Amrane avec ces cinq communes : Lahgagcha, Kodiet Beni Dghough, Kridid, et Tamda…et une population d’environ 80.000 habitants. Une terre essentiellement agricole, presque enclavée même si elle est située à la croisée de routes importantes. Où ses fils ont du mal à voir l’horizon…Alors, tous essaient de trouver du travail ailleurs…et on les voit en grappe, au retour du week end, faire du stop, sur la nationale pour regagner leur lieu de travail. Dans une semaine, ils reviendront voir leur famille. Un va et vient hebdomadaire qu’ils accomplissent par devoir.

Mais pendant cinq jours, tous ces garçons et ces filles, ces hommes et ces femmes viendront se rassembler sur la place d’Oulad Amrane et dans les ruelles de cette bourgade sans grande allure. Ils entendront de la musique, ils assisteront à des fantasias, à des démonstrations de fauconnerie – la région possède elle aussi ses fauconniers renommés ! – ils feront la fête…et, c’est sûr, ils noueront de nouvelles amitiés, feront de nouvelles rencontres…et de nouveaux rêves. Car c’est pour eux avant tout que ce festival a été organisé.

Même si, dans les ambitions des uns et des autres, on pense pouvoir drainer des habitants venus d’ailleurs, et des touristes aussi. Car c’est bien l’objectif final de ce grand show : associer ces villages et ces douars au développement de toute une province qui ne veut laisser personne de côté.

Aboulkacem Chebri, Directeur du Centre du Patrimoine Maroco-Portugais, qui, au côté d’autres membres du comité d’organisation, s’est jeté avec cœur dans la bataille pour que ce festival soit un succès (et ce n’était certainement pas facile à priori !) nous en précise les contours :

« Ce festival de chants de femmes, Al Maya, connu dans les doukkala sous le nom de Al Nouiat ou Al Abat, se tient au cœur des 5 communes les plus pauvres de la province d’El Jadida ; à l’origine de cette manifestation, l’idée était de rendre hommage au milieu rural et notamment à la femme rurale. Or comment mieux lui rendre cet hommage sinon en le faisant dans son décor naturel, au cœur même du pays, en pleine campagne ? Mais à travers la femme doukkalie, nous voulons rendre hommage à la femme marocaine en général , bien sûr, mais aussi à toutes les femmes rurales du monde. Ce festival s’inspire de la philosophie de l’Initiative Nationale du Développement Humain, lancée par Sa Majesté le 18 mai 2005.

« Il faut dire aussi que, généralement, on avait tendance à privilégier jusque là, le littoral maritime, avec l’implantation de stations balnéaires le long des côtes de la province : Azemmour, El Jadida, Sidi Bouzid, Sidi Abed, Oualidia, etc . Or il y a tout un arrière pays qui mérite d’être découvert, avec des contrées intéressantes comme Oulad Amrane, Ouled Frej, Aounate, Boulaouane, etc… et d’autres coins profondément ancrés dans les doukkala et d’une grande beauté.

« Vous le voyez, l’idée majeure de ce festival, c’est de lier la culture au développement général et durable, économique et social de l’ensemble de la province… ce festival est placé sous les auspices de l’inter-culturalité, la rencontre de l’autre, le dialogue entre les cultures . En ce sens, c’est un festival essentiel et la marque profonde du Maroc contemporain, fier de son passé.

Eljadida.ma : Toute une série de manifestations auront lieu durant ces quatre jours. Quels en seront les temps forts ?

« Tous les moments de ce festival seront des temps forts. Tout a été ficelé, et bien ficelé croyons-nous, pour que les journées soient copieusement remplies par des spectacles, des débats, des jeux, des présentations de la vie rurale, de son artisanat, de son folklore.
Les habitants des Doukkala seront surpris de découvrir un superbe support publicitaire, des banderoles foisonnantes pour égayer la ville, ainsi qu’une scène avec une acoustique imposante, avec une lumière intelligente, architecturale… Le festival sera notamment composé de soirées artistiques consacrées aux chants de femmes des doukkala et d’autres villes du Maroc, avec des troupes de grande renommée ; ce sera également des scènes de fantasia, de fauconnerie et des jeux traditionnels d’enfants. Il y aura aussi des expositions de pièces d’artisanat que nous avons récoltés dans les douars des 5 communes de la région. Des débats et tables rondes auront lieu sous des tentes caïdales : ainsi, d’éminents experts débattront de thèmes ayant trait à la culture, comme par exemple « l’histoire et le patrimoine local » ou « la culture comme locomotive du développement ». Il y aura aussi des ateliers de formation et de sensibilisation pour les agriculteurs, assurés par du personnel de l’ORMVAD.

Partir d’un endroit où il n’y avait pas grand-chose à vrai dire, pour en faire une grande vitrine de la vie paysanne, c’est un pari audacieux. J’imagine que cela n’a pas été sans difficultés ?

« Quand le festival sera terminé, nous ferons le bilan de ces difficultés. Pour l’instant, nous pensons à sa réussite. Certes, les difficultés sont de tous ordres : d’abord, des difficultés financières, mais, le noyau dur du comité d’organisation a tout fait pour les réduire au maximum ; quand nous avons sillonné les douars de ces cinq communes, nous avons ressenti un grand désir de collaboration de la part des populations et une parfaite intégration des autorités locales au sein de notre comité d’organisation, depuis le caïd jusqu’aux associations de la région qui, dès le départ, se sont montrées solidaires pour la réussite de cette manifestation. Et cette ambiance nous a facilité le travail.

La ville n’est pas très pourvue d’unités hôtelière ou de restauration. Quelles dispositions avez-vous prises pour remédier à cela et quels publics attendez-vous ?

Nous attendons un public de partout, de Rabat, de Casa, de Marrakech, tout comme d’El Jadida ou de Safi et d’ailleurs, et pour peu que les grands hôtels d’El Jadida ou de Safi mobilisent leur clientèle, ça fera aussi certainement beaucoup de monde ; mais je crois surtout que les habitants des communes voisines descendront en masse pour se réjouir ensemble, comme ils n’ont jamais eu l’occasion de le faire jusque là…Nous montrerons ainsi qu’ils ne sont pas oubliés Et puis, nous recherchons des logements disponibles pour des visiteurs ou des participants, et des habitants nous ont proposé généreusement d’en héberger.
Quoiqu’il en soit, El Jadida n’est pas si loin, ni Sidi Bennour, Safi ou Oualidia ou Zemamra!

Et quelles retombées économiques ou culturelles attendez-vous de ce genre de manifestation ?

« Cette question rejoint la première. Ce festival, qui s’intéresse au monde rural, a pour but d’attirer le regard vers ce terroir, mais aussi de faire parler de cette contrée, et une fois la réputation de ce festival installée, il y aura certainement un retour d’investissement.
D’abord, auprès des stations balnéaires de la région. Sans doute beaucoup aimeront se dépayser totalement en allant découvrir le Maroc profond. Après tout, Oulad Amrane se trouve sur le grand axe routier qui mène à Safi, Oualidia ou Marrackech. Pourquoi alors ne pas s’arrêter dans cette région là. En tous les cas, nous espérons que ce festival sera le moteur qui déclanchera un mouvement économique, social et culturel qui ne pourra qu’être bénéfique pour les communes de cette région, pour la province d’El Jadida et pour le Maroc…Car nous entendons bien, dès la seconde édition, donner à ce festival une dimension internationale, en faisant participer des chants venus des campagnes d’autres pays. C’est une grande ambition que se fixent les Autorités provinciales et les populations d’Oulad Amrane….Elle est à portée de main, nous en sommes tous convaincus. »

Alors, prenons rendez-vous déjà pour l’an prochain, où les fados portugais, les sérénades andalouses, les chorales basques ou corses, les binious bretons ou écossais viendront se mêler aux chants des campagnes doukkalies !

PAR : Michel Amengual

 image-article
 

INDH : Approbation de 36 projets pour la région Doukkala – Abda à Safi

 
Le comité régional de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) de la région Doukkala-Abda a approuvé, lors de sa réunion tenue à Safi, 36 projets d’une valeur de 33,61 millions de dirhams dont 22 millions de dhs sous forme de contribution de l’INDH.

Ces projets, qui s’inscrivent dans le cadre du programme de lutte contre la précarité, se répartissent entre Safi avec 23 projets et El Jadida avec 13 projets et profiteront à 9780 personnes.

Ils portent, entre autres, sur la création de foyers d’étudiantes (Dar Taliba) et d’étudiants dans les provinces d’El Jadida et Safi, l’équipement des centres d’éducation et de formation, l’acquisition d’appareils auditifs pour les personnes sourdes-muettes et la construction de deux centres d’hémodialyse à Zmamra et Youssoufia ainsi que l’équipement et l’extension de certains clubs féminins et associations de bienfaisance.

Cette réunion, qui s’est déroulée en présence du wali de la région Doukkala-Abda et gouverneur de Safi, M. Larbi Sebbari Hssani et le gouverneur d’El Jadida, M. Mohamed Yazid Zellou, a été marquée par la présentation d’un rapport sur le bilan du programme de lutte contre la précarité dans la région pour la période 2005-2007.

Le nombre des projets dans la région est passé de 11 en 2005 (5,12 millions de dirhams) à 38 en 2006 (29,32 MDhs), a relevé le rapport, ajoutant que la région a connu en 2007 la réalisation de 50 projets qui ont coûté 33,61 millions de dirhams.

La réunion a été une occasion pour examiner certains thèmes intéressant les couches ciblées par le programme de lutte contre la précarité et proposer des mesures concernant la création de projets d’emploi en faveur des jeunes et la mise en place d’une sous-commission composée des délégués de la santé à El Jadida et Safi et des acteurs de la société civile en vue d’étudier les conditions des malades mentaux et des mendiants dans la région et ce dans la perspective de la création d’un centre régional dédié aux malades mentaux et d’un centre d’écoute et d’orientation au profit des mendiants.

Le programme de lutte contre la précarité cible les femmes en situation précaire, les personnes aux besoins spécifiques, les enfants des rues, les mendiants, les vagabonds, les personnes âgées sans abris et les enfants abandonnés.

MAP

Coup d’envoi du forum du printemps de commerce de Safi

La 4-ème édition du Forum du printemps de commerce de Safi s’est ouverte, vendredi, sous le thème "les projets structuraux à Safi : un levier pour accroître l’activité commerciale". 

Au programme de cette manifestation, figure une série d’activités commerciales, des ateliers de formation et des rencontres dont notamment "les journées commerciales" et une foire commerciale à l’espace Sidi Boudheb.

Des journées de communication seront aussi organisées au profit des artisans et des commerçants, outre des cycles de formation qui profiteront aux membres d’associations professionnelles et autres coopératives, qui débattront de plusieurs questions à caractère commercial.

Au terme de cette manifestation, un hommage sera rendu à certains acteurs économiques locaux ayant contribué à la dynamisation de l’économie locale durant les dernières années.

Cette 4-ème édition, initiée par la Chambre de commerce, d’industrie et des services de Safi en collaboration notamment avec la Région de Doukala-Abda, le ministère de l’Industrie, du commerce et des nouvelles technologies, la Fondation allemande "Freidrich Naumann" et la Fondation de la Banque Populaire El Jadida-Safi, se poursuivra jusqu’au 15 mai prochain.

MAP

Le corps & l’esprit: Festival : Des lumières cinématographiques à Safi

IL est vrai que les festivals du cinéma sont plus qu’importants, en ce qu’ils permettent de renouer ce lien entre le public et le grand écran, de favoriser le contact et l’échange entre les différents acteurs du secteur cinématographique à savoir les producteurs, les cinéastes, les comédiens et les critiques. Il est vrai également que ces rencontres permettent aux cinéphiles de voir des films qui, très souvent, souffrent des problèmes de la distribution surtout à l’échelle du Maroc. Tel est le cas, entre autres, de la sixième édition du Festival des Lumières de Safi, laquelle s’est déroulée entre le 29 mars et le 05 avril, 2008, et dont le programme était à la fois varié et prometteur.

Nombreux sont les pays qui, en effet, ont été représentés lors de cette édition. Du Maroc : « Adieu mères ! » de Mohamed Ismaïl et « En attendant Pasolini » de Daoud Oulad-Syad. D’Egypte : « In the Héliopolis » de Mohamed Khan et « None but that » de Khaled El Haggar. Du Liban « Caramel » de Nadine LABAKI. De l’Algérie « Cartouches gauloises » de Mehdi Charef. De France : « Une fille coupée en deux » de Claude Chabrol et « Le fils de l’épicier » d’Eric Guirado. De la Suisse : « La Vraie vie est ailleurs » de Frédéric Choffat. De Belgique : « Formidable » de Dominique Standaert . De Tunisie : « Elle et lui » de Elyes Baccar. Ces onze longs métrages ont été l’objet des supputations de quatre jurys : officiel, junior, critique et presse. Ensuite, des hommages ont été rendus à de nombreuses personnalités du septième art dont Aymen Zaidane (Syrie), Hassan Hosni (Egypte), Nourredine Sail et Hamid Bennani (Maroc), Jean Jacques Andrien (Belgique). Aussi, un atelier sur la direction de l’image a été animé par Fadel Chouika ; un deuxième sur l’écriture du scénario par Frédéric La Forgue et un troisième sur la formation de l’acteur par Rabie Kati.

La sixième édition était également l’occasion de commémorer « 50 ans du cinéma marocain », dont feu si Mohamed Ousfour était l’un des pionniers avec son premier long métrage « Le Fils maudit » produit en 1956 et sorti en 1958. C’est pourquoi, les organisateurs ont trouvé bon de consacrer une « table ronde » au cinéma marocain afin d’en évaluer les acquis et les enjeux. Ont pris part à ce débat Ahmed Araib, Mohamed Dahane, Sarim Fassi Al Fihri et Hamid Bennani. En effet, le premier a mis l’accent sur l’évolution du CCM et sur l’histoire du cinéma marocain en insistant sur deux phases cruciales dans la production cinématographique marocaine, à savoir 1958 « Le Fils maudit » et 1970 « Wachma » de Hamid Bennani et sur le rôle incontournable des festivals qui, selon le responsable au CCM, combleraient le vide qu’a provoqué le recul des ciné-clubs. Le second intervenant s’est intéressé aux thèmes traités par les réalisateurs marocains, comme l’enfance, la femme, le déracinement, l’urbanisme et ses conséquences.

Mohamed Dahane a souligné, par ailleurs, que la matière historique a rarement été l’objet de prédilection des cinéastes marocains. Et si Sarim Fassi Al Fihri a abordé les problèmes et les contraintes de la production au Maroc, Hamid Bennani, quant à lui, s’est passionnément exprimé sur son parcours cinématographique en mettant en exergue son expérience au ciné-club de Meknès et celle de Sigma 3 en compagnie de Mohamed Tazi, Ahmed Bouanani et Mohamed Sekkat. Pour lui, deux noms sont indélébiles : Ahmed Belhachmi et Nourredine Sail, du fait de leur contribution fort déterminante dans sa carrière cinématographique. Certes, on ne peut nier la qualité du festival de Safi, tant sur le plan de l’organisation que sur celui de la programmation. Cependant, certaines remarques semblent nécessaires.

La salle des projections ne répond nullement aux attentes des cinéphiles ni à celles des invités d’une telle manifestation.

Excepté les deux rencontres avec Mohamed Ismail et Daoud Ooulad-Syad, le public n’a pas eu la chance de discuter les autres films. On note également l’absence des films de l’Afrique du sud. Il y a eu la programmation des films qui ne répondent pas aux critères de la francophonie (et dont le sous-titrage est même en anglais).

L’absence de certaines personnes : Nabila Abid, Tayeb Laalej « raison de santé » selon Souad Hamidou ou « des engagements » pour Rabie Kati et autres, surtout que cela influe négativement sur le déroulement de la cérémonie de clôture (remise des prix).

Des hommages en surnombre portent atteinte à la crédibilité d’une telle action.

Gestion propreté des communes. Safi signe deux conventions

 

· Accords entre Sotradema et les régions Ahmer et Abda

· Un budget de 15 millions de DH alloué par l’Intérieur

La société Sotradema a signé des conventions relatives à la gestion déléguée de la propreté dans la province de Safi, mercredi dernier. Les conventions ont été signées, d’une part, par les deux présidents de la région Ahmer et Abda et, d’autre part, par le DG de Sotradema. Le groupement Ahmer compte les villes de Youssoufia et Chamaïa. Alors que le groupement Abda englobe les villes de Jamaât Shaïm et Sebt Gzoula.
Les deux accords visent à mettre en place des dispositifs et des équipements nécessaires pour une gestion efficace du secteur des déchets solides. L’objectif est d’installer des mécanismes efficients de coopération entre les collectivités locales en application de l’article 79 de la Charte communale pour unifier les efforts et surmonter le manque de moyens, explique Larbi Sebbari Hassani, wali de la région Doukkala-Abda et gouverneur de Safi.
Ce dernier a indiqué que la perspective est aussi la création d’une décharge collective contrôlée et très moderne pour chaque groupement. La réalisation de ce projet fera de Safi la quatrième province du pays à avoir résolu le problème des décharges anarchiques. Et ce, après Oujda en 2006 et Rabat et El Jadida en 2007. Le projet a nécessité des investissements de l’ordre de 15 millions de DH alloués par le ministère de l’Intérieur. Sur ce montant, 9 millions de DH ont été réservés pour l’acquisition de matériels de nettoiement et des véhicules. Le reste du budget permettra d’aménager deux nouvelles décharges contrôlées. La décharge pour le groupement Ahmer est située à Gantour. Alors que celle de Abda est localisée près de la ville de Safi sur des terrains concédés par l’OCP.
Pour rappel, la gestion des déchets solides de Safi a été déléguée à Veolia depuis avril 2004. Cette dernière partagera la même décharge que les villes de Gzoula et Jamâat Shaïm du groupement Abda.
Des études préalables ont été effectuées pour la mise en place des différents dispositifs de travail, explique Brahim Bazegra, responsable de Sotradema, dont le siège social est basé à Agadir. Selon les termes du marché, la société disposera d’un budget annuel de 11 millions de DH alloué par les deux groupements Ahmer et Abda.


Près de 50 tonnes de déchets par jour

Les études indiquent que El Youssoufia déverse la plus grande quantité avec 49,34 tonnes de déchets solides par jour. Sotradema aura aussi à collecter 17 tonnes par jour pour El Youssoufia, 11,43 tonnes/jour pour Gzoula, et 12 tonnes/jour pour Jamaât Shaïm. La région Ahmer mettra à la disposition de la société 83 ouvriers et techniciens municipaux contre 51 pour Abda. Selon le cahier des charges, Sotradema devra améliorer les conditions de travail des ouvriers et des ripeurs avec des cycles de formation. Des primes de rendement seront également accordées.

PAR :Mohamed Ramdani

Festival du film de Safi : Le grand prix décerné au long métrage marocain  »En Attendant Pasolini »

Le long métrage marocain "En Attendant Pasolini" du cinéaste Daoud Oulad Syad, a remporté samedi le grand prix (Ousfour d’or) de la 6ème édition du festival international du Film Francophone "Lumière de Safi", organisée du 31 mars au 5 avril.

Produit en 2007 sur un scénario de Youssef Fadel, "En Attendant Pasolini", qui a recueilli l’unanimité des membres du jury présidé par le cinéaste syrien Rafiq Sabban, raconte l’histoire de Thami, qui travaillait comme figurant dans les films étrangers tournés dans son village non loin de Ouarzazate. Il devient ami du réalisateur italien Pier Paolo Pasolini lors du tournage de son film "Oedipe Roi" en 1966.

Quarante ans après, une équipe d’Italiens arrive à Ouarzazate pour préparer le tournage d’un film sur la bible. Thami croit, et fait croire aux villageois, que son ami Pasolini est de retour à Ouarzazate. Tout le village se prépare à cet événement.

Interprété par Mohamed Majd, Mohamed Bastaoui et Mustapha Tah tah, ce long métrage avait remporté le prix du meilleur film arabe à la 31ème édition du Festival International du Film du Caire (29 novembre au 9 décembre 2007).

Pour sa part, la réalisatrice libanaise Nadine Labaki s’est vue attribuée le prix Spécial du Jury pour son oeuvre "Caramel", alors que le cinéaste franco-algérien Mehdi Charef a remporté celui du meilleur Scénario pour son film "Cartouches Gauloises".

Le prix de meilleure actrice est revenu à l’Egyptienne Ghada Adil pour son rôle dans le film "L’Appartement d’Héliopolis" de Mohammed Khan, alors que celui du meilleur acteur a été décerné au Français Benoît Magimel pour son interprétation dans le dernier long métrage de Claude Chabrol "La Fille Coupée en Deux ".

Le jury a attribué aussi des mentions d’Honneur au film tunisien "Elle et Lui" réalisé par Elyes Baccar et à l’acteur français "Nicolas Cazalé" pour son rôle dans le film "Le Fils de l’Epicier".

Le long métrage tunisien "Elle et Lui" a également obtenu le Prix de la Critique, dont le jury a été présidé par Mohamed Souf.

Le Prix jury Junior, créé lors de cette édition, est revenu au cinéaste marocain Mohamed Ismaël pour son long métrage "Adieu Mères", alors que celui de la Presse a été attribué à Dominique Standaert, un réalisateur belge natif de Bombay (Inde), pour son oeuvre "Formidable".

La cérémonie de clôture de cette 6-ème édition a été également marquée par un hommage rendu au cinéaste marocain Hamid Bennani.

Douze longs métrages représentant le Maroc, la Tunisie, l’Egypte, le Liban, la France, la Suisse, la Belgique, le Canada, la Roumanie, le Sénégal, le Mali et le Burkina Faso, ont été programmés à la compétition officielle de ce festival.

Un hommage avait été rendu, lors de la séance d’ouverture de ce festival, aux acteurs égyptien Hassan Housni, syrien Aiman Zaidan, français Jean Jacques Andrien et au directeur du Centre cinématographique marocain (CCM), Noureddine Sail.

Ce festival a été l’occasion de célébrer le 50-ème anniversaire de la réalisation du premier long métrage marocain en 1958 par feu Mohamed Ousfour, dont les prix de ce festival portent le nom.

Cette 6-ème édition a été aussi marquée par la projection de plusieurs longs métrages marocains dans le cadre "du panorama du cinéma marocain", outre l’organisation d’une conférence débat autour de l’évolution du cinéma marocain et de trois ateliers de formation au profit de jeunes cinéphiles sur le scénario, l’interprétation et le tournage cinématographique.

MAP

Signature deux conventions relatives à la gestion déléguée de la propreté dans la province de Safi

SAFI (MAP) – Deux conventions relatives à la gestion déléguée du secteur de la propreté au niveau de la province de Safi ont été signées mercredi entre les communes concernées et la société délégataire.
 
Au cours d’une cérémonie, en présence du wali de la région Abda-Doukkala et gouverneur de la province de Safi, M. Larbi Sebbari Housni, les conventions ont été signées, d’une part, par le président du groupement des communes ""Hmer"" (villes de Youssoufia et Chemaâia) et le président du groupement des communes Abda (villes de Jemaât S’him et Sebt Jazzoula) et, de l’autre, par le président de la société ""Sotradema"", qui se chargera de la gestion de ce secteur au niveau de ces communes.

Les deux accords visent à mettre en place des mécanismes efficients de coopération entre les collectivités locales, en application des dispositions de la Charte communale, et ce, à travers la conjugaison des efforts pour surmonter le problème de manque des moyens et la mise en oeuvre des principes de la bonne gouvernance locale.

Le wali de la région a, à cette occasion, indiqué que ces deux conventions constituent une première étape d’un projet ambitieux préconisant la gestion concertée au sein de chaque groupement de communes, dans la perspective de la création d’une décharge collective en conformité avec les normes de la loi relative à la gestion des déchets.

La réalisation de ce projet fera de Safi la quatrième province du pays à avoir résolu le problème des décharges anarchiques, après Oujda, Rabat et El Jadida, a-t-il poursuivi, se félicitant du soutien apporté par la Direction générale des collectivités locales à ce programme à travers une contribution de 15 millions de dirhams, dont neuf destinés à l’acquisition des équipements et le reste pour la création de deux décharges communales.

El Jadida: 205 projets INDH réalisés dans la province d’El Jadida depuis 2005

EL JADIDA (MAP) – Quelque 205 projets de l’INDH ont été réalisés dans la province d’El Jadida depuis 2005 jusqu’au premier quart de l’année en cours, pour un coût global de 127,62 millions de dirhams, soit 77,64 millions de dirhams assurés par l’INDH (61 pc) et 49,97 millions de dirhams par les partenaires.
 
Selon un exposé présenté par le service de l’action sociale de la province d’Al Jadida présenté récemment dans le cadre d’une rencontre d’information et d’échange d’expertise sur ""la mise en convergence dans le cadre de la programmation pluriannuelle"", ces projets sont répartis sur 121 projets concernant le programme transversal (59 pc), 12 projets portent sur le programme urbain (6 pc), 72 projets concernent le programme rural (13 pc), et 45 projets inscrits dans le cadre du programme régional (22 pc).

Quant aux contributions financières des partenaires de l’INDH, elles englobent les services extérieurs avec 22,63 MDH (16 pc), les collectivités locales (16,626 MDH, 11 pc), les associations (4,606 MDH, 5 pc), les coopératives (3,278 MDH, 3 pc) et le secteur privé (3,415 MDH, 4 pc).

Selon la répartition par secteur, ces projets portent sur le soutien technique et de formation (2), la santé (6), les activités génératrices de revenu (18), l’éducation (23), la construction de centres socioculturels et sportifs et des infrastructures (56).

La répartition des projets de l’INDH au cours de cette période selon les milieux urbain et rural, montre une prédominance du milieu rural (163 projets, 80 pc), contre 42 projets dans le milieu urbain (20 pc).

Cette rencontre présidée par le gouverneur de la province d’El Jadida, M. Mohamed Yazid Zellou et à laquelle ont pris part le responsable de la coordination de l’INDH, les membres des comités locaux de coordination, les chefs de services extérieurs d’El Jadida, de Settat, de Safi, de Benslimane et de Khouribga, a été marquée par la présentation d’exposés sur l’INDH ainsi que par l’organisation de deux ateliers sur ""La mise en convergence dans le cadre de la programmation pluriannuelle"".

Lors de cette rencontrer, M. Zellou a mis l’accent sur l’importance des expertises cumulées depuis le lancement de l’INDH, à travers l’examen et la mise en oeuvre des projets, soulignant que la réalisation des grands objectifs de l’INDH exige la participation effective de tous dans ce grand chantier social et l’harmonisation des interventions et des programmes des différents intervenants locaux.