Archive | avril 2009

Disparition: SAFI et L’Île de Thau ont perdu la « bonne maman »

RAPPEL
Décédée à l’âge de 58 ans des suites d’une longue maladie, Julie Sabino-Stanzione laisse le quartier en deuil Nous avions eu le bonheur, l’honneur de la rencontrer. C’était le 12 mars dernier à l’agence Midi Libre de Sète, lors d’une réception pour la fête des grands-mères à laquelle assistaient deux de ses petites-filles, Laura et Victoria, qui avaient écrit des lettres particulièrement touchantes (lire notre édition du 1er mars), en hommage à leur grand-mère, "Bonne maman".
Nous avions été subjugué par cette personnalité, forte et attachante. Par son courage, son sourire. Nous n’étions pas les seuls. Hier, des centaines de personnes sont allées au complexe funéraire, lui rendre un dernier hommage.
Julie Sabino-Stanzione s’est éteinte dans la nuit de jeudi à vendredi.

Et aujourd’hui, c’est toute l’île qui est en deuil. Ses enfants, Sylvie et Christophe, ses petits-enfants, Tristan, Aaron, Laura, Victoria et Carla, à qui nous présentons nos sincères condoléances. Mais aussi tous ceux de la Maison de quartier de l’Île de Thau, qu’elle a porté à bout de bras dès son inauguration, les médecins et infirmières qui la soignaient, les anonymes…
Tous garderont un souvenir ému de cette grande dame, née à Safi (Maroc) en 1951 et qui était arrivé à Sète, il y a quarante ans, avec son père pêcheur. Julie s’est toujours occupée des autres, des aveugles, des toxicomanes, des gens de peu… Encore mardi, elle rédigeait un CV pour l’un d’entre eux. L’altruisme personnifié. Jusqu’à son dernier souffle.
Un office religieux aura lieu lundi à 13 h 15 en l’église Notre-Dame-de-Thau avant qu’elle soit incinérée au crématorium de Sète à 14 h 15. Un adieu sans fleur ni couronne

 Par : Yohan Doucet
 
 

Safi: ouverture de la Foire printanière de l’artisanat

coup d’envoi à la Foire printanière de l’artisanat a été donné, vendredi à Safi (place Boudhab), à l’initiative de la Chambre d’artisanat, la Maison de l’artisan et la délégation provinciale de l’Artisanat de Safi.
Cette manifestation (24 avril – 03 mai) s’inscrit dans le cadre des initiatives locales visant à mettre en valeur l’artisanat dans la ville de Safi et assurer les conditions favorables aux artisans pour exposer et commercialiser leurs produits.
Cette foire ambitionne également de promouvoir la créativité en matière d’artisanat et inciter l’artisan à la création pour assurer la qualité et préserver la mémoire, l’identité et le patrimoine civilisationnel.
La foire inaugurée par le wali de la région Doukkala-Abda, gouverneur de la province de Safi, M. Larbi Sebbari Hassani comprend plusieurs stands réservés notamment au tissage artisanal, la broderie, la menuiserie et la décoration.
Le secteur de l’artisanat constitue une composante essentielle du tissu socio-économique à Safi et assure quelque 70.000 emplois, outre ses effets d’entraînement sur plusieurs secteurs, le tourisme en particulier.
Le secteur de l’artisanat à Safi a bénéficié de 19 projets programmés dans le cadre de l’Initiative nationale pour le développement humain au profit de 11.000 personnes.
Ces projets d’une enveloppe de 8.590.000 dirhams, ont porté essentiellement sur la construction d’un marché pour la commercialisation des produits de poterie et un complexe pour l’exposition des produits des associations et des coopératives oeuvrant dans le domaine de l’artisanat et l’aménagement, ainsi qu’un espace multifonctionnel en faveur des PME actives dans le domaine de la porterie, nécessitant.
MAP  

Le chateau de mer de Safi

Non à l’effondrement par négligence du château de mer, Caché historique  de la ville de
Safi

La société civile Safiote se demande à qui reviens la responsabilité
de la sauvegarde de se prestigieux bijoux est ce :

        
Le conseil Municipal 

        
Le Conseil régional

        
La délégation de la culture

        
La délégation du tourisme

        
L’ensemble des associations de la ville
de Safi ?

 Le château de mer est menacé par la houle, par l’isure, par
le manque d’entretien.

Il nécessite des actions urgente de rénovation est
réaménagement pour sauvegarder ce patrimoine National.

Présentation du livre Kharboucha , la femme , Al Aita de Khalid Khodari

Le livre "Kharboucha, la femme, Al Aita", du critique cinématographique
Khalid Khodari, a été présenté mardi au café littéraire de Safi.

Selon Khodari, l’ouvrage, caractérisé par une narration
autobiographique, traduit l’amour de l’écrivain à l’égard de cet art et
vise à rendre hommage à ce genre artistique qui constitue une
composante originale de la mémoire collective.

Le livre retrace l’histoire de cheikha "Kharboucha", de son vrai nom Hadda Zaydia.

Qui fut une belle chanteuse et poétesse réputée par son inégalable voix
et ses chansons engagées à la fin du 19ème siècle durant les années de
la "siba", a indiqué pour sa part le délégué du ministère de la Culture
à Safi, M. Mohamed El Kharraz.

Groupe OCP : L’investissement en période de bas cycle en prime

Le management du Groupe OCP se veut rassurant. La décélération de la demande des
produits de phosphate ne lui fait pas peur.
Le plus important, c’est d’être prêt à la sortie de la crise….Ceux qui ont la
capacité d’investir en période crise et en période bas cycle sont les leaders»,
a souligné Mostafa Terrab, président du groupe, lors de la présentation des
résultats mercredi dernier à Casablanca. Selon lui, à un moment où, dans
d’autres pays, les projets d’augmentation des capacités sont soit retardés soit
remis en cause, il s’agit de raisonner en terme de coût et non en terme de
capacité et de volume. « En cette période de bas cycle, déjà prévue dans notre
business, il faut continuer d’investir », a-t-il marqué. Les investissements
massifs engagés pour augmenter la capacité de production s’inscrivent,
d’ailleurs, dans cette logique. La stratégie industrielle se décline, en effet,
en plusieurs projets au niveau de la mine pour une enveloppe de 20 MMDH jusqu’en
2018. Ainsi, la capacité de production minière sera augmentée de 22 millions de
tonnes et la capacité de lavage de 36 millions de tonnes. Le management
semblerait confiant en l’avenir, « à moyen et long terme, le marché reste très
porteur, tandis qu’a court terme, on ne sait pas si le comportement du marché
restera discipliné ».

D’ailleurs, anticipant le ralentissement de la
demande en engrais dont les prémisses étaient perceptibles dés le 3e trimestre
2008 suite à la pénurie de l’offre de crédit aux agriculteurs, OCP a planifié
des arrêts de ses unités de production à Jorf Lasfar et à Safi. Le groupe
transforme ainsi un risque en opportunité en profitant de ce ralentissement pour
améliorer les performances techniques de ses installations. «Grâce à cette
initiative, suivie par d’autres grands opérateurs du secteur, les cours du DAP
sur le marché mondial ne se sont pas effondrés et OCP a su ainsi maximiser la
marge et le chiffre d’affaires », précise le top management. Pour rappel, en
2008, OCP prévoyait déjà un retournement de cycle et la décrue du marché avec
une importante chute des prix et a, de ce fait, choisi de subir la baisse des
exportations. Courant ce shutdown (arrêt programmé de la production), l’activité
minière s’est poursuivie normalement et a permis la constitution d’un stock de
minerai marchand stratégique. Ainsi, pour la première fois de son histoire, OCP
dispose d’un stock de plus de 4 millions de tonnes de phosphate prêt à être
commercialisé.
Le projet «Slurry pipe» est un élément clé de la stratégie du groupe dont la
réduction de coût est un des objectifs majeurs. Il ne s’agit pas seulement d’un
mode de transport mais d’une transformation du processus entier, optimisant au
passage la consommation annuelle d’eau et d’énergie (3 Mm3 d’eau et 950 GWH
d’énergie d’économie). Il contribue également à la protection de l’environnement
en évitant l’émission de près de 712.000 tonnes de CO2 par an. L’appel d’offres
est en cours, les offres étant à l’étude. Par ailleurs, le groupe, qui verra la
mise en place d’une centrale de cash management pour l’ensemble des ses
filiales, s’attend, vers la fin de l’année, à une notation par deux agences
internationales.

Doukkala-Abda : Mise en place d’un dispositif de suivi personnalisé de l’élève

Entre autres, il s’agit du projet n°5 relatif à la
«lutte contre le redoublement et le décrochage scolaire» et plus exactement de
sa première phase concernant une «pré-expérimentation du dispositif de suivi
personnalisé». Ainsi, à titre préventif, un dispositif de suivi personnalisé de
l’élève sera en effet mis en place dès la première année du primaire et pendant
toute sa scolarité obligatoire.

Il sera matérialisé par une fiche de
suivi de l’élève, qui constituera un outil de communication entre les
enseignants d’un niveau à l’autre. La pré-expérimentation du dispositif de suivi
personnalisé touchera dans un premier temps une soixantaine d’établissements
scolaires du primaire et du secondaire dans les deux provinces de la région (El
Jadida-Safi) et quelque 50.000 élèves. Elle sera articulée autour des
intervenants dont les rôles seront incessamment explicités par une note
ministérielle.

L’objectif escompté du dispositif de suivi personnalisé
permettra de détecter les élèves en difficulté scolaire et d’apporter des
solutions, avant que l’enfant ne se retrouve en situation d’échec complet et de
décrochage. Il s’agit également de favoriser la communication, contribuer à une
meilleure connaissance du parcours de l’élève et permettre donc une plus grande
efficacité de l’action menée par les personnels impliqués dans la remédiation.
Cette première mesure du dispositif permettra aussi d’assurer la continuité de
la prévention du risque de décrochage lorsque l’élève change d’établissement,
ainsi que de mesurer l’efficacité des actions de remédiation, de quantifier
précisément les élèves et de mieux connaître leur devenir. Il s’agit également
de favoriser la communication, contribuer à une meilleure connaissance du
parcours de l’élève et permettre donc une plus grande efficacité de l’action
menée par les personnels impliqués dans la remédiation.
Les élèves en risque
de décrochage scolaire, constituent la principale cible visée par ce nouveau
dispositif. Les objectifs étant de prévenir les risques de rupture scolaire ou
de décrochage, de repérer les signes avant-coureurs des ruptures scolaires et de
proposer si besoin est les solutions adéquates.

Les modalité d’action
basées sur l’analyse des problématiques individuelles des élèves, vont pouvoir
cerner la nature des difficultés rencontrées et les croiser avec les indicateurs
et apporter une aide rapide et personnalisée en recherchant des solutions
internes en élaborant des solutions externes. Côté modalités d’organisation,
elles reposent sur l’élaboration d’un calendrier annuel dès la rentrée scolaire
avec le conseil de classe, la diffusion aux enseignants d’une grille de repérage
des élèves en voie de décrochage et la tenue régulièrement de réunions de la
cellule de veille pour étudier et approfondir l’analyse. L’objectif voulu de ces
réunions consistent à rechercher des solutions mobilisant les compétences de
tous les participants : projets, actions spécifiques, micro-dispositifs,
partenaires extérieurs, à établir des bilans intermédiaires des actions
proposées (évaluation, réajustement), à étudier les situations nouvelles et à
informer et dialoguer avec les familles.

Par ailleurs, les cellules de
veille sont également un outil très important, pour le repérage des risques de
rupture d’identification des problématiques individuelles et les propositions
d’actions de remédiation visant l’insertion scolaire. Il a pour mission
l’accueil des élèves en difficulté, l’appréhension en collaboration avec les
enseignants et les parents des raisons de l’échec, l’identification des causes
des difficultés de l’élève, la sollicitude des conseillers en orientation qui
sont spécialisés en psychologie, pour évaluer les causes des difficultés
d’apprentissage de l’élève à l’aide notamment des tests psychotechniques, la
supervision du soutien scolaire, l’organisation du soutien aux activités
scolaires et extrascolaires, le développement du système de tutorat,
l’établissement d’un emploi du temps pour chacun des élèves concernés intégrant
les heures supplémentaires d’appui, le présenter aux parents et l’identification
par le biais de l’élaboration d’un bilan annuel de toute sortie scolaire en
cours d’année.

L’Académie Doukkala-Abda a également prévu des sessions de
formation et de sensibilisation sur le dispositif de suivi personnalisé et sur
sa pré-expérimentation au profit du corps enseignant et des équipes provinciales
concernées, pour garantir à ce projet toutes les conditions de
réussite.

Qu’est-ce que la remédiation ?

La remédiation
suppose l’intervention de l’enseignant pour aider l’élève à ‘’représenter » ce
qu’il fait, prendre conscience de sa propre activité de pensées et mieux la
réguler: savoir ce que l’on apprend et comment on l’apprend. C’est en ce sens
que l’on parlera de méta-cognition pour désigner les processus par lesquels le
sujet contrôle son activité lorsqu’il est confronté à une tâche. Ainsi, quand la
situation des enfants le requiert, les membres de la cellule de veille
concourent, avec les enseignants qui le demandent, à l’élaboration des projets
pédagogiques personnalisés. Dans ce cadre, ils peuvent participer à la
construction et à la mise en œuvre de réponses adaptées dans la classe. L’aide
spécialisée est adaptée à chaque élève, même si elle est dispensée dans un petit
groupe. Elle mobilise des stratégies, des méthodes, voire des outils
particuliers et un savoir-faire propre aux enseignants spécialisés. Elle
constitue, en complément à l’action de l’enseignant, une remédiation spécifique
aux difficultés circonscrites. Dans la plupart des cas, elle a pour objectif de
favoriser la conquête d’acquisitions qui n’ont pas pu être faites dans les
activités ordinaires d’enseignement, de reconstruire des représentations, des
connaissances, etc. Les démarches doivent prendre en compte une analyse des
succès et des réussites et s’appuyer sur ces derniers pour revaloriser les
élèves et contribuer à leur motivation face aux efforts à fournir.

Agriculture – Convention de partenariat relatives aux plans agricoles régionaux : Concrétisation de l’engagement dans le Plan Maroc Vert

Seize conventions de partenariat visant la mise en oeuvre, à l’horizon 2020, de plans agricoles dans les seize régions du Royaume, dont la cérémonie de signature a été présidée par SM le Roi Mohammed VI, mardi au Palais royal de Fès, concrétisent l’engagement dans le cadre de la stratégie agricole nationale que le Souverain a bien voulu baptiser "Plan Maroc Vert".

Ces conventions ont été signées, du côté gouvernemental, par M. Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture et de la Pêche maritime, et du côté des régions, par les walis des 16 régions, les présidents des 16 Conseils régionaux du Royaume et les présidents des chambres agricoles des 16 régions.

Le Plan Régional Agricole constitue ainsi une feuille de route pour le développement agricole de la région, soutenue par l’accompagnement de l’administration centrale et des pouvoirs publics en matière de réformes sectorielles et institutionnelles.

 

La convention de partenariat concernant la région Doukkala-Abda vise la réalisation, à l’horizon 2020, de 96 projets portant sur l’amélioration et le développement des céréales, des cultures sucrières, des légumineuses, des viandes rouges, des viandes blanches et du lait de vache.

La convention a été signée par MM. Akhannouch, Sabbari Hassani Larbi, wali de la région Doukkala-Abda, Mohamed Karim, président du Conseil de la région, Bencharki Mohamed Lafhal, président de la chambre agricole de la province d’El Jadida, et Abderrahman Zaanane, premier vice-président de la chambre agricole de la province de Safi.

La ville célèbre le printemps. Plantation de 6.000 touffes de géraniums et aménagement de jardins

Pour célébrer son printemps cette année, la ville de Safi n’a trouvé mieux que de lancer les travaux de plantation de 6.000 touffes de géraniums et l’aménagement du jardin de la mosquée Assounna.
nitiée par Maroc Phosphore de Safi, en partenariat avec la wilaya de la région, cette action s’inscrit dans le cadre de l’engagement global pris par l’OCP depuis 2005 visant la prise en charge de la plantation de 100.000 arbres dans diverses zones de la ville. Le lancement de cette opération confirme, sans ambages, la vocation citoyenne du groupe et sa détermination de poursuivre sa politique engagée, depuis sa création, en matière de protection de l’environnement, un domaine que l’OCP considère comme étant un axe stratégique dans son processus de développement durable et harmonieux. Cette opération requiert un recul un peu en arrière pour rappeler le substrat de deux conventions de partenariat signées le 1er juin 2005 à l’issue d’une cérémonie, notamment, présidée par S.A.R. la Princesse Lalla Hasnaa, Présidente effective de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement.
 
Ces contrats engageant les signataires, en l’occurrence, la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, la wilaya de la région des Doukkala-Abda, la commune urbaine de Safi et le groupe OCP, portaient l’un sur un vaste programme de plantation d’arbres et d’aménagement d’espaces verts au niveau de la ville et des alentours du complexe industriel Maroc Phosphore. Et l’autre consacré à un cadre de partenariat et d’accompagnement mutuel entre la Fondation et l’OCP dans la conduite de leurs programmes respectifs engagés dans le domaine de la protection et de l’amélioration de l’environnement. Toujours fidèle à ses engagements, le groupe OCP continue de consacrer annuellement des investissements conséquents dans la mise en place de stratégies de développement propre et de protection de la nature et de l’écosystème. Selon, Said Gouzrou, directeur de Maroc Phosphore Safi, le site local poursuit dans ce cadre la réalisation de bon nombre d’objectifs dont les finalités s’articulent autour de la maîtrise des risques et des impacts des activités sur l’environnement, leur mise en conformité avec les standards internationaux et nationaux et autour également de l’amélioration continue des performances environnementales et la promotion des conditions de santé et de sécurité sur les lieux de travail.
En plus de sa participation active à des opérations en lien avec le milieu naturel, Maroc Phosphore Safi maintient le cap sur les objectifs initialement fixés poursuivant la réalisation de toute une série d’actions dont notamment le lancement d’études d’impact de ses activités sur l’écosystème, l’amélioration des compétences de son personnel en matière environnementale, le suivi et le contrôle des rejets, la certification ISO 14001 de ses installations industrielles depuis décembre 2006, ainsi que la mise en place d’actions citoyennes de reboisement et de création et d’entretien d’espaces verts. Bref, la stratégie jusqu’ici adoptée par le site de Safi mérite d’être amplement soutenue dans la mesure où la préoccupation environnementale se place au cœur de ses projets de développement en matière, notamment, de la réduction drastique des émissions de dioxydes de souffre, l’économie d’eau et d’énergie ou encore le recyclage des déchets.
 
Une convention pour la paix sociale
La CCIS, l’union locale UMT et la chambre syndicale des conserveurs de Safi ont signé conjointement mardi 24 mars dernier à Safi, en présence du ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Jamal Rhmani, et du wali de la région, la convention collective relative au nouveau cadre régissant les rapports entre employeurs et salariés opérant dans les industries de la conserve à Safi. Dans une allocution prononcée à l’occasion, M. Rhmani s’est félicité de cette initiative qui vise à consolider essentiellement la paix sociale, à stimuler l’investissement et à encourager la culture du dialogue et de la concertation. La signature de cette convention vient à point nommé pour confirmer, selon le ministre, l’importance cruciale que revêt la négociation collective en tant que style moderne de dialogue social entre intervenants dans les domaines notamment de la gestion, l’organisation et le développement des rapports professionnels. Pour le président de la Chambre syndicale des conserveurs de Safi, Mounir Dhaloomal, cette convention est la deuxième du genre, elle remplace celle qui était en vigueur depuis les années 50.
Par Salah Zentar | LE MATIN